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Dans un communiqué diffusé mercredi à l’issue d’une réunion au Koweït, les ministres des Affaires étrangères du CCG disent également espérer que l’accord intérimaire entre l’Iran et les grandes puissances débouchera sur une solution durable au contentieux nucléaire iranien.
La conférence, ajoute l’alliance politique et militaire des pétromonarchies du Golfe, doit conduire à «un accord sur la mise en place d’un calendrier limité pour former un gouvernement syrien de transition avec de pleins pouvoirs exécutifs, conformément à la déclaration de Genève I du 30 juin 2012».
Le CCG réaffirme que la CNS, qui a confirmé mercredi qu’elle se rendrait à Genève le 22 janvier, est selon lui la seule représentante légitime du peuple syrien et qu’aucun autre groupe de l’opposition ne doit être invité à la conférence.
Le CCG comprend l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et Oman. L’Arabie Saoudite et le Qatar sont les principaux soutiens de la CNS et de l’Armée syrienne libre, qui a annoncé pour sa part qu’elle ne participerait pas aux pourparlers dans la ville suisse.
Le président syrien Bachar al-Assad est soutenu par l’Iran, qui a conclu dimanche avec les grandes puissances un accord intérimaire sur le gel d’une partie de ses activités d’enrichissement de l’uranium en échange d’un allègement des sanctions à son encontre.
Les chefs de la diplomatie du Golfe espèrent que cet accord conduira à une «solution globale», qui dépendra selon eux de la bonne volonté des interlocuteurs.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a annoncé lors d’une conférence de presse à Téhéran qu’il se rendrait au Koweït et à Oman la semaine prochaine, selon l’agence de presse koweïtienne.
Son homologue des Emirats Arabes Unis, cheikh Abdullah bin Zayed, se rendra à Téhéran, selon les médias iraniens. Sa dernière visite dans la capitale iranienne remontait à 2011.
Mohammad Zarif a dit envisager aussi de se rendre en Arabie Saoudite mais aucune date n’est encore fixée.
Le président iranien Hassan Rohani et son chef de la diplomatie disent avoir pour priorité de renforcer la stabilité régionale, alors que l’accord sur le nucléaire n’a pas dissipé la méfiance des monarchies sunnites du Golfe, de l’Arabie Saoudite en particulier, envers la République islamique chiite.