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Organisée par la Faculté polydisciplinaire de Tétouan sous le thème «La question du Sahara marocain, du jugement de la Cour internationale de justice de la Haye, au discours de la Marche verte de novembre 2009», cette journée d'étude a connu la participation d'Ahmed Osman, ancien Premier ministre et ancien président de la Chambre des représentants, Abdelkbir Alaoui Mdaghri, directeur général de l'Agence Beyt Mal Al Qods, Abdelaziz Aba, vice-président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et président du conseil municipal de Boujdour, ainsi que de plusieurs chercheurs et académiciens.
Lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence du wali, gouverneur de Tétouan, des élus et des représentants des autorités locales, M. Osman, chargé par feu SM Hassan II de conduire la glorieuse Marche verte, et signataire de l'accord tripartite de Madrid, a passé en revue les différentes étapes de la cause nationale, qualifiant la marche verte de «plus grand événement qu'a connu et suivi de près le monde entier», grâce au génie de feu SM Hassan II, qui a permis au Royaume de parachever son intégrité territoriale de manière pacifique.
Dans un exposé sur «l'affaire du Sahara marocain et les accords de Madrid du 14 novembre 1975», M. Osman a appelé les jeunes à reprendre le flambeau et à prendre conscience des sacrifices consentis par leurs parents pour l'indépendance et pour la récupération des provinces du Sud.
Tout en se remémorant cette épopée, M. Osman a dit suivre, ces derniers jours, et avec beaucoup de regrets, de douleurs et d'amertume, le complot mené contre l'intégrité territoriale du Maroc, allusion faite à l'affaire Aminatou Haidar.
Il a insisté sur l'importance de l'initiative d'autonomie pour les provinces du Sud, seule à même de réaliser la régionalisation élargie à laquelle avaient appelé le regretté Souverain et son digne successeur SM le Roi Mohammed VI.
De son côté, M. Alaoui M'dahir a fait un exposé sur la signification de la Beiaa (allégeance) dans l'islam, soulignant que les tribus sahraouis ont toujours fait allégeance au Trône alaouite, ce qui confirme la marocanité du Sahara.
Pour sa part, M. Aba a axé son intervention sur le vécu des populations du Sud, qui, a-t-il insisté, se sont déjà exprimées en faveur de la marocanité du Sahara, à travers leur acte d'allégeance.
Il a également mis en relief l'essor remarquable que ne cessent de connaître les provinces du Sud dans tous les domaines.
«On nous envie à cause de notre attachement à la religion, à la patrie, à l'allégeance au Roi et du progrès et de la prospérité de notre région», a souligné le député sahraoui pour qui «l'autre miracle après la Marche verte, n'est autre que l'initiative d'autonomie proposé par SM le Roi.
Pour leur part, le Dr. Mohamed El Kachbour, de la faculté des droits de Casablanca, et Ahmed Abou Al Alaa, Ali El Hnoudi de la Faculté polydisciplinaire de Tétouan, ont fait des exposés respectivement sur «l'initiative d'autonomie en tant que règlement définitif du conflit artificiel», «La Marche verte et l'unité du Maghreb Arabe» et «la citoyenneté et l'unité nationale».
Dans le même cadre, le vice-président de l'Université Abdelmalek Essadi, Hassan Zabbakh, le doyen de la Faculté polydisciplinaire, Abdelhafid Sekaki et Taoufiq Saïd, président du département du droit, ont tous souligné le caractère «sérieux et crédible» de l'initiative d'autonomie, seule à même de régler ce conflit, insistant sur «la diplomatie universitaire et académique» pour accompagner la diplomatie classique afin de mieux faire connaître la légitimité de cette cause sacrée qu'est la marocanité du Sahara.
La journée d'étude, suivie par un millier d'étudiants, a été sanctionnée par un communiqué final appelant notamment à la mise en œuvre des orientations contenues dans le discours Royal du 6 novembre dernier, qui constitue une feuille de route pour toute négociation sur la question du Sahara.