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En plus du film marocain "Lahnech", réalisé par Driss Mrini, quatre autres longs-métrages sont programmés dans cette section, en l’occurence "Blade Runner 2049" du réalisateur canadien Denis Villeneuve, une coproduction réunissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la Hongrie et le Canada, "La Mécanique de l'ombre" (The Eavesdropper) réalisé par le Français Thomas Kruithof, le documentaire "Visages villages" (Faces places) de la cinéaste française Agnès Varda et de l'artiste-photographe JR, en plus du film américain "Lady Bird" de Greta Gerwig.
Concernant la compétition officielle de cette 17ème édition, les festivaliers ont pu voir, jeudi, la projection du long métrage "Rojo" de son réalisateur argentin Benjamin Naishtat qui met la lumière sur l'état de la société argentine sous la dictature militaire. Cette pellicule de 110 minutes, qui met en vedette Dario Grandinetti, Alfredo Castro, Diego Cremonesi et Andrea Frigero, raconte l'histoire d'un étranger qui débarque dans un petit restaurant d'une ville de province et s'attaque soudainement à Claudio, un avocat respecté et connu dans la ville. Les violences se poursuivent et entraînent ainsi Claudio dans un monde de mystère et de silence. En effet, l’histoire de l'avocat Claudio, parmi tant d'autres, constitue un élément clé pour comprendre le contexte de la société argentine ayant amené au coup d’Etat de 1976.
Toujours dans le cadre de la compétition officielle, un deuxième long métrage a été projeté jeudi. Il s’agit de "Akasha" de son réalisateur soudanais Hajooj Kuka qui vise à déconstruire les représentations stéréotypées de la guerre et de l’endurance des communautés. Cet opus de 1h18min, relate l’histoire de Adnan, un héros de guerre empêché de rejoindre son unité de l'armée rebelle sud-soudanaise à cause des pluies dans la région des monts Nouba. Toutes les parties de la guerre civile du Sud-Soudan doivent cesser les combats à cause de la boue excessive, mais lorsque la pluie cesse, la guerre reprend. Le film, à la fois sournois et ironique, se déroule le jour de l'akasha (littéralement "la rafle"), lorsque les forces armées rebelles rassemblent leurs troupes pour retourner à la guerre. Dans la région tenue par les rebelles, Adnan est resté avec sa compagne Lina alors qu'il était en congé de l'armée pour avoir héroïquement abattu un drone. Dans une déclaration à la presse, le jeune réalisateur soudanais a fait savoir qu’il a voulu à travers ce film changer l’image véhiculée dans les médias sur son pays. "C’est un film qui relate notre vie quotidienne où malgré la guerre, il y a de la joie. C’est important pour moi que les gens connaissent le Soudan sous un angle différent et réel", a-t-il expliqué.