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Les créatures étranges ou monstrueuses de ses films viennent des rêveries d’un enfant qui aimait se promener dans la boue dans son Guadalajara natal et dissoudre des insectes dans le sel, qui avait une peluche en forme de loup et a demandé au père Noël à cinq ans une plante pour faire de la sorcellerie. Le tout s’est retrouvé à l’écran grâce à la magie du cinéma. “La forme de l’eau”, qui partait en tête des nominations aux Golden Globes, a également reçu une statuette pour la musique du français Alexandre Desplat. Del Toro a appelé ce film acclamé par la critique “son premier film d’adulte”.
“C’est son œuvre maîtresse jusqu’à présent” car “il manquait jusqu’alors un trait de caractère de Guillermo dans ses films, l’humour”, a estimé Leonardo García-Tsao, critique de cinéma et vieil ami du cinéaste, lors d’un entretien à l’AFP.
Ces dernières années, Guillermo del Toro s’est aussi fait remarquer pour une série télévisée d’horreur acclamée, “The Strain”, sur un virus qui transforme ceux qu’il touche en zombies.
“Le labyrinthe de Pan” et “L’échine du diable” étaient plus sombres, explorant la perte et la nostalgie. Même si le thème qui traverse toute sa filmographie est là: l’opposition entre les créatures et les monstres. Les premières sont filmées avec empathie, les seconds sont les êtres humains.
Né le 9 octobre 1964, il a grandi dans un foyer très catholique, dans une maison à côté de laquelle il trouvait des serpents, un corbeau et des rats. “Tout ce que je suis, la compulsion artistique, et les histoires qui sont venues après, viennent des 11 premières années de ma vie”, a-t-il dit dans la revue Gatopardo. Il cite parmi ses grandes influences sa grand-mère, et la relation entre les aïeux et les enfants est un thème récurrent de son œuvre.