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"Ces attaques ne nous feront jamais céder et nous ne capitulerons pas", a déclaré le Premier ministre libyen, Ali Zaidan, lors d'une conférence de presse.
Le ministère de l'Intérieur comme le siège de la LANA ont été dégagés. En revanche, le ministère des Affaires étrangères restait encerclé par des miliciens réclamant l'adoption d'une loi qui exclurait les anciens kadhafistes des postes de haut rang dans la nouvelle administration.
"Le ministère des Affaires étrangères restera fermé jusqu'à la mise en oeuvre de la loi sur l'isolement politique (des anciens responsables kadhafistes)", a averti le commandant de la milice.
Dix-huit mois après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le nouveau pouvoir libyen éprouve le plus grand mal à asseoir son autorité sur les milices armées et rétablir l'ordre.
Jusqu'à récemment, la capitale, Tripoli, était relativement épargnée par l'instabilité mais l'attentat à la bombe commis mardi matin contre l'ambassade de France semble avoir marqué un tournant que confirment les incidents de ce dimanche.
"Ceux qui pensent que notre gouvernement est en échec se trompent. Nous sommes très forts et déterminés", a affirmé Ali Zaidan.
Pourtant, les miliciens qui se sont déployés aux abords du ministère des Affaires étrangères sont arrivés à bord d'une vingtaine de pick-ups équipés d'armes antiaériennes, ont rapporté des témoins.
Depuis le renversement de Kadhafi, des armes circulent en grand nombre en Libye, dont une partie importante du territoire échappe à tout contrôle.