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Début octobre, deux naufrages ont fait environ 400 morts, dont plus de 360 tout près de l’île italienne de Lampedusa, provoquant une onde de choc dans l’ensemble de l’Europe. Chaque semaine, des centaines de migrants sont secourus dans les eaux de la Méditerranée.
Au-delà des mots, les chefs de gouvernement de plusieurs pays du Sud veulent des actes pour que l’Europe partage leur “fardeau”, selon le Premier ministre grec, Antonis Samaras. Son homologue italien, Enrico Letta, a prévenu qu’il demanderait un renforcement de Frontex, l’agence de surveillance des frontières européennes.
Le Maltais Joseph Muscat veut que l’UE se dote d’une “stratégie claire”. “Si je m’aperçois que le sommet accouche d’une souris, qu’aucune action n’est envisagée, je le dirais”, a-t-il averti lundi.
La Commission européenne a appelé les Etats membres à financer une vaste opération de “sécurité et de sauvetage, de Chypre à l’Espagne”, qui serait menée par Frontex. Elle plaide aussi pour que les Etats répondent de manière moins frileuse aux demandes d’asile et que l’UE révise sa politique migratoire pour ouvrir de nouvelles voies légales.
Le président français François Hollande a promis qu’il proposerait à ses partenaires “une politique qui s’articulerait autour du triptyque prévention, solidarité, protection”.
La prévention passe notamment par la lutte contre les filières d’immigration clandestine. L’Italie a proposé à cette fin la création d’une “task force”.