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“Picasso de retour en Afrique, Picasso qui s’est nourri des œuvres africaines va triompher en majesté à partir d’avril 2017” au Maroc, a affirmé M. Le Bon dans un entretien à la MAP, en marge d’une rencontre avec Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM). “On vient de voir la magistrale exposition d’Alberto Giacometti (du 20 avril au 4 septembre 2016). Il fallait pour l’année prochaine créer l’évènement”, a-t-il indiqué, promettant une sélection d’une centaine de chefs-d’œuvre qui montreront le génie pluridisciplinaire de l’artiste: peintures, sculptures, dessins, gravures, estampes.
“Tout sera là, le meilleur du musée Picasso sera montré à Rabat”, a-t-il assuré. “S’il faut aller dans un endroit l’année prochaine pour voir le meilleur de Picasso, c’est bien à Rabat”, a-t-il insisté, tout en se félicitant de “ce partenariat (avec la FNM) qui va sans doute être historique”. “Pour nos amis marocains, il fallait montrer le meilleur, nous n’allons pas montrer les seconds couteaux, les fonds de tiroirs, nous allons montrer les chefs-d’œuvre, comme «L’homme à la guitare», grand chef-d’œuvre cubiste”, a-t-il poursuivi.
Il s’agit aussi de «L’homme bleu», un magnifique portrait des débuts de Picasso peint à l’âge de 14 ans, et du dernier autoportrait, «Le portrait en enfant» où l’artiste a déployé son génie, prouvant par là même qu’il pouvait, au crépuscule de sa vie, encore peindre tout aussi magistralement.
M. Le Bon a estimé que cette exposition, fruit d’un partenariat avec la FNM, qui a lancé une dynamique “extraordinaire” au Maroc, constitue une “vraie révolution”. Le monde des musées “est en révolution et le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain constitue le fer de lance de cette révolution”, a-t-il noté, mettant l’accent sur l’importance de la culture en tant que ciment indispensable et ferment du vivre-ensemble dans un monde qui vit un moment de questionnement, un moment de crise.
“Au Maroc on sent cette effervescence. On sait la force de la jeunesse dans ce pays, on sait les questions qui se posent, la culture n’apporte pas toutes les réponses, mais elle permet de s’interroger. Je crois qu’avec Picasso, on a là le grand interrogateur, celui qui nous permet de voir le monde différemment”, a-t-il soutenu.