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Tentant de se réunir sur la place Tahrir, dans le centre de la capitale égyptienne, environ 200 personnes scandaient "A bas Hosni Moubarak". La police a emmené une dizaine de manifestants, qui criaient "liberté, liberté" devant le parlement.
Des centaines de policiers antiémeutes avaient pris position dans les rues du Caire, et encerclaient les groupes de manifestants qui tentaient de se diriger vers le centre-ville.
Plusieurs d'entre eux ont été frappés à coups de matraque par des policiers, qui ont également poursuivi des journalistes et confisqué plusieurs caméras de reportage.
La chaîne de télévision panarabe Al Djazira a dit que la police avait confisqué les enregistrements de l'une de ses équipes de reportage couvrant les manifestations.
Le groupe réformateur à l'origine des rassemblements, la Jeunesse du Six-Avril, demande des amendements constitutionnels ainsi que la fin de l’état d'urgence qui permet les détentions provisoires sans limitation de durée.
L'ONG Amnesty International a condamné ce qu'elle qualifie de réponse violente à des manifestations. "Les autorités égyptiennes devraient démontrer leur attachement aux droits de l'homme en autorisant et en protégeant les manifestations pacifiques", a déclaré le chef de l'antenne locale d'Amnesty, Malcolm Smart.
Un groupe d'une vingtaine de manifestants, dont l'opposant Aïmane Nour, arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2005, a été empêché d'atteindre la place Tahrir, ont rapporté des témoins.
Selon les autorités, une soixantaine de personnes ont été arrêtées dans le centre du Caire pour avoir manifesté sans autorisation. Selon Amnesty et le groupe du Six-Avril, on compte plus de 90 arrestations.
Plusieurs d'entre elles ont été effectuées par des personnes en civil portant un pistolet au côté.
Le chef de la Jeunesse du Six-Avril, Ahmed Maher, a annoncé que le groupe porterait plainte contre le ministère de l'Intérieur.
La Jeunesse du Six-Avril et le groupe Kefaya ("Assez !") sont les deux mouvements d'opposition les plus actifs en Egypte. Le principal parti d'opposition politique, les Frères musulmans, évite les rassemblements de rue.