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Flash-back. Lahoucine Zeddar, a remis un chèque de 1000 euros dont il est bénéficiaire, le 29 janvier 2008 à l’agence de sa banque à Tafraout. Il reçoit son bordereau de dépôt. Démarche des plus normales, jusque-là. Sauf qu’on lui apprend que pour l’encaissement, il faut prendre patience, puisque la banque émettrice du chèque est un organisme financier étranger, en l’occurrence le Crédit Lyonnais de Paris. Dans ce cas-là, le traitement de cette opération interbancaire prendra un peu plus de temps que lorsque le tiré du chèque est un établissement national.
Selon un banquier de la place, il faut 20 jours à un mois pour encaisser le chèque. Deux mois après, à chaque fois que l’intéressé scrute les relevés de son compte pour s’enquérir du sort de son chèque portant le numéro : 4857320, il n’y trouve aucune trace d’une quelconque opération indiquant que son compte a été crédité. Par ailleurs, ce client dit n’avoir reçu aucune notification de sa banque l’informant que le chèque est impayé, comme c’est de cours dans pareille situation. Il commence à s’inquiéter. Il multiplie des visites à son agence, où les préposés lui promettent sans cesse de régler ce cas et que la démarche étant en cours. Mais, l’attente perdure !
Soupçonnant quelque chose d’anormal, le client adresse le 19 août 2008 une plainte écrite au directeur régional de la BP du Centre sud à Agadir lui demandant des explications. Et c’est la direction de Tiznit qui lui répond, en l’assurant que ‘’l’objet de sa correspondance est au centre ses préoccupations’’ des services concernés qui veilleront incessamment à ‘’ finaliser cette opération pour lui permettre d’encaisser le chèque ou (le lui) restituer en cas de non-payement’’ . Depuis, plus rien. Le tout dernier relevé de son compte, demeure toujours inchangé puisque ce document ne met en évidence aucun mouvement d’argent correspondant au montant du chèque. Contactés par Libé, les services de la direction régionale de la BP d’Agadir ont été laconiques dans leurs explications. Tout en nous affirmant avoir reçu à maintes reprises le plaignant, ils se contentent d’assurer encore que l’opération en question est toujours en cours ( !!!).
Aujourd’hui, L.Z se dit lésé à cause de cette confusion saugrenue et des atermoiements de sa banque qui s’apparentent selon lui à « un acte irresponsable ».