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Outre le fils d’un diplomate francocongolais en fuite, proche des jumeaux, le magistrat a également renvoyé devant le tribunal un producteur de cinéma, sa fille et un avocat parisien, tous trois accusés d’avoir entraîné la victime à dilapider sa fortune dans un film aux conditions de production douteuses, “le Fruit de l’espoir”. La victime, Cyrille P., un ancien hôtelier fortuné de 53 ans souffrant de troubles bipolaires depuis plusieurs années, s’est suicidée le 31 août 2018, au plus fort de l’enquête, depuis les falaises d’Étretat (Seine-Maritime). “Je suis en grande souffrance, trop c’est trop. (...) Ils m’ont fait croire monts et merveilles”, écrivait-il aux policiers peu avant son geste.
Deux mois plus tôt, Igor et Grichka Bogdanoff, qu’il surnommait “Frère premier” et “Frère absent”, avaient été mis en examen dans ce dossier, moins d’un an après avoir fait sa connaissance. Le fils de diplomate, Tanguy Ifoku, surnommé “Frère sombre”, complétait le trio que le juge tient responsable d’une “véritable machination” pour faire “miroiter des investissements extraordinaires” au millionnaire : une tentative inconsistante de relance de “Temps X”, un vague projet de film promotionnel de la République démocratique du Congo ou encore l’achat d’un hélicoptère Gazelle, uniquement pilotable par Igor. Pour le magistrat, les trois hommes ont à l’époque conscience de manipuler Cyrille P.: “J’ai parlé avec lui hier pour le maintenir dans cet état (...) ce serait une bonne façon de le réinitialiser”, raconte Grischka à son frère, selon une écoute versée au dossier.
En difficultés financières, Igor convainc leur nouvel ami de lui racheter pour 750.000 euros la moitié de sa villa parisienne, en indivision et sans pouvoir s’y installer. Cyrille P., qui se présente à des amis comme “le troisième Bogdanoff ”, consent à tout: il remet notamment 160.000 euros en liquide et signe pour 1,5 million d’euros de chèques durant l’hiver 2017-2018. Mais aucun n’est encaissé : la banque, qui vient de signaler à la justice un premier cercle de profiteurs potentiels, bloque les versements.
Publication
Pour “Afaq”, la publication de cet opus s’inscrit dans le cadre de la série “Morrakochiate” qui célèbre cette année, la 50ème publication de cette maison d’édition consacrée à la cité ocre. “Recherches archéologiques à Marrakech”, publié en 1952 par l’Institut des Hautes études françaises à Rabat, dévoile les résultats d’études archéologiques menées par trois historiens français aux abords de la Koutoubia. Il s’agit de Jacques Meunier, écrivain, poète et grand voyageur français décédé en 2004, Gaston Deverdun, historien et archéologue spécialiste de la médina de Marrakech et Henri Terrasse, archéologue et historien, qui a publié des ouvrages historiques sur le Maroc, dont “Histoire du Maroc : des origines à l’établissement du protectorat français”, “Islam d’Espagne” et “la mosquée d’al-Qaraouiyin à Fès”.