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Internet et les fourmis fonctionnent de la même manière. En 2012, une étude réalisée par des chercheurs de Stanford mettait en évidence un point commun entre les deux. Le protocole de collecte de nourriture des insectes est comparable au Transmission Control Protocol sur Internet (TCP). Gizmodo expliquait alors que de la même façon que «TCP ralentira la transmission de données si les paquets initiaux indiquent que le débit est faible, les fourmis moissonneuses enverront moins de foreuses à la recherche de nourriture si celles qui sont parties en premier mettent trop de temps à revenir avec quelque chose».
Il s'agissait donc de gestion des flux. Une récente étude publiée sur Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America s'est penchée sur cette même thématique, en étudiant plus particulièrement les méthodes de recherche et d'organisation des fourmis.
Voilà comment ça se passe: elles avancent suivant des chemins, qui peuvent sembler aléatoires, en allant un peu dans tous les sens, pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent.Selon les chercheurs de l'Institut pour la recherche sur l'impact climatique de Potsdam, quand une des fourmis trouve une source de nourriture intéressante, elle en rapporte une petite quantité au nid, en laissant derrière elle une traînée de phéromones, pour marquer son chemin. Ses copines tenteront ensuite de suivre ce chemin pour retrouver la source de nourriture.Petit à petit, les fourmis optimisent le plus court chemin entre la nourriture et le nid. En passant plus nombreuses sur ce chemin, elles laissent plus de phéromones, attirent en même temps de plus en plus de fourmis avec leurs propres phéromones, et créent un «effet d'auto-renforcement de l'efficacité». Le trajet devient précis et organisé, les fourmis travaillent comme un seul homme et fabriquent un réseau de distribution très efficace.