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Selon des sources hospitalières et la police, 29 personnes ont été tuées durant les manifestations à travers le pays. La plupart sont des civils tués par les forces de l'ordre, ont précisé témoins et proches.
Selon un communiqué commun de l'African Centre for Justice and Peace Studies et d'Amnesty International, 50 personnes ont péri après avoir été touchées par balles à la tête ou à la poitrine mardi et mercredi, la majorité des victimes étant âgées de 19 à 26 ans. "Des sources locales et des militants ont parlé d'un bilan plus lourd, au-delà de 100", ont-ils dit.
Les deux groupes ont exprimé leur "profonde inquiétude" sur les informations faisant état de l'arrestation de centaines de manifestants par les services de renseignements et appelé les autorités à "s'assurer qu'ils ne sont ni torturés ni maltraités". "Tirer pour tuer -en visant notamment la tête et la poitrine- est une violation flagrante du droit à la vie, et le Soudan doit immédiatement cesser cette violente répression par ses forces de sécurité", a déclaré Lucy Freeman, directrice-adjointe pour l'Afrique à Amnesty International.
Les manifestations ces derniers jours ont parfois pris une tournure violente avec des biens publics et privés attaqués. La télévision officielle a accusé des "hors-la-loi" d'en être responsables. De nouvelles manifestations étaient prévues vendredi à l'appel de militants qui ont demandé, via les réseaux sociaux, au "peuple soudanais de poursuivre sa révolution", et réclamé "la démission du chef de l'Etat".