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Il a souligné, dans ce cadre, que le secteur du cinéma au Maroc a besoin d’une stratégie globale qui touche aux aspects de la distribution, à la promotion, aux salles de cinéma et à la formation, estimant que le meilleur appui que le ministère de la Culture puisse apporter à ce domaine est la révision des anciennes lois qui régissent le secteur du cinéma pour instaurer une véritable industrie cinématographique au Maroc.
Les fondements de cette industrie existent mais ce qu’il faut, c’est juste d’assainir le secteur et de mettre en place une politique d’encouragement pour attirer les investissements nationaux et étrangers, a-t-il dit.
M. Sijilmassi relève que certains festivals contribuent à la vulgarisation de la culture cinématographique au Maroc par le biais de la projection des films, des ateliers, sessions de formation et autres débats organisés autour de ces films, estimant toutefois que les festivals qui ont été organisés en 2017 n’ont pas eu un rendement culturel significatif à cause de leur faible programmation et du profil des organisateurs. Parallèlement, a-t-il nuancé, certains festivals se distinguent par leur professionnalisme aux niveaux de l’organisation, de la programmation et de la sélection des films, des invités et des personnes honorées comme le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan, le festival international du cinéma d’auteur et le Festival universitaire international du cinéma des jeunes à Ouarzazate, ainsi que les critiques du cinéma de la Fédération marocaine des critiques du cinéma et la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc.
Les festivals portés par de grands cinéphiles ont réussi à imprimer une grande dynamique au secteur et à la critique cinématographique à travers la publication de livres et de revues qui ont enrichi la cinémathèque nationale, arabe et internationale et permis aux cinéphiles de voir plusieurs chefs d’œuvre, tout comme ils ont créé des opportunités d’échanges et de débats avec de grands créateurs, critiques et chercheurs de renom de différents pays, a-t-il expliqué.
M. Sijilmassi a insisté sur le rôle important du secteur privé dans la promotion du cinéma national, concernant aussi bien la production, la distribution, l’exploitation et la formation, étant donné que l’Etat ne peut pas à lui seul prendre en charge cette lourde responsabilité, insistant sur le devoir des pouvoirs publics de réglementer ce secteur, de protéger les intérêts des citoyens et d’assurer la mission de coordination entre les différents intervenants.
Il a cité plusieurs formes de soutien qui pourraient être apportées au secteur du cinéma, dont l’exonération fiscale, la stricte réglementation du secteur et la coopération entre les industriels du cinéma et les distributeurs de films ainsi que l’éducation des citoyens, dès leur jeune âge, à l’assimilation des arts et de la photo en particulier.
Sur le plan international, le CCM contribue à la promotion du cinéma marocain à travers l’encouragement des participations de cinéastes et de films marocains aux grands festivals internationaux comme ceux de Cannes, de Berlin ou de Dubaï, et la signature d’accords de coopération avec plusieurs pays arabes et africains notamment.