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"Depuis le dernier rapport, la bonne nouvelle est que les minorités et les femmes ont accompli des progrès, particulièrement dans la télévision, qui connaît actuellement ce qu'on pourrait qualifier d'âge d'or+", affirme le centre d'études afro-américaines Ralph J. Bunche. "La mauvaise nouvelle est que malgré ces progrès, les minorités et les femmes restent sous-représentées dans toutes les mesures à la télévision", nuance-t-il. L'étude est publiée à quelques jours de la cérémonie des Oscars, grand-messe du cinéma américain, qui avait connu l'an dernier une forte polémique sur l'absence d'acteurs noirs dans la sélection.
Cette année, la situation se présente différemment: un nombre record d'acteurs noirs sont nommés pour les prestigieux prix qui seront remis dimanche. Malgré cela, "l'exclusion des personnes de couleur et des femmes par Hollywood reste une inquiétude", pointent les chercheurs. Les minorités, souligne le rapport, représentent 40% de la population américaine mais seulement 13,6% des acteurs principaux et 10,1% des réalisateurs hollywoodiens.
Et même si les femmes représentent la moitié de la population, elles ne tiennent que 29% des rôles principaux sur le grand écran et ne sont que 10% derrière la caméra. "Les hommes blancs dominent toujours et les femmes et les personnes de couleur ont du mal à obtenir les opportunités pour réussir", déplore Darnell Hunt, principal auteur du rapport et directeur du Bunche Center. Cette situation, relève l'étude, est contre-productive pour l'industrie américaine du divertissement. Par exemple, 45% des places de cinéma ont été achetées par des membres des minorités en 2015. "Les produits avec moins de diversité n'atteignent pas leurs objectifs et dominent pourtant le marché", résume Ana-Christina, co-auteur de l'étude. "Financièrement, cela n'a aucun sens."