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Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement revendicatif portant sur les salaires, la précarité, les conditions de travail, le respect des droits etc.
Pour Ahmed Akhchichine, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, on est devant un phénomène structurel qui interpelle tous les intervenants. En l’occurrence celui du droit des enseignants d’exprimer leurs revendications légitimes et celui des élèves d’avoir droit à une scolarité normale et sans interruptions impromptues.
Le ministre a indiqué que l’année scolaire 2010-2011 a connu le dépôt de 246 préavis de grève dont uniquement 10 à caractère national et déposés par des centrales syndicales.
Certaines régions du Maroc ont enregistré près de 90 jours de grève pour l’année scolaire 2009-2010, a poursuivi M. Akhchichine.
Le ministre a également précisé que la facture des jours de grève est trop salée pour l’Etat et que le ras-le-bol des parents d’élèves ne fait que s’accentuer chaque jour davantage.
Entre autres méfaits de la conjoncture actuelle, la multiplicité des instances représentant le corps enseignant est devenue problématique. Il y a aujourd’hui plus de 20 organisations syndicales centrales et sectorielles au sein de l’enseignement, alors que dans les années soixante-dix, leur nombre ne dépassait guère trois.
Les années quatre-vingt dix ont connu une forte balkanisation du champ syndical et ont induit ainsi une augmentation sans précédent des grèves et sit-in.
Dès lors, la notion même de grève a changé de sens et elle est devenue une fin en soi plus qu’un mode d’action protestataire.
Pour plusieurs syndicalistes, cette balkanisation ne mène qu’à l’affaiblissement de toute action revendicative collective suffisamment structurée et puissante pour déboucher sur les résultats escomptés.
Ils sont même convaincus que la pléthore des intervenants participe à l’agonie du militantisme syndical et renforce les positions du département de tutelle.