Autres articles
-
La météo extrême de l'été 2025 a coûté 43 milliards d'euros à l'Europe
-
Canada: La fumée des incendies de 2023 a fait plus de 80.000 morts dans le monde
-
Contre l'obésité infantile, informer les parents ne suffit pas
-
Le réchauffement climatique associé à une consommation accrue de boissons sucrées et de glaces aux Etats-Unis
-
Des chercheurs reconstituent l'arbre généalogique de météorites

Et si les enfants n'étaient pas ces petits êtres innocents que tout le monde imagine mais plutôt de vils manipulateurs ? Sans aller jusque-là, une étude menée par l'Université américaine de Yale et publiée dans le journal PLOS ONE révèle que les enfants âgés de cinq ans ne sont généreux que lorsqu'ils sont observés. Selon les chercheurs, nos petites têtes blondes prennent ainsi des décisions stratégiques sur les moments où il faut se montrer généreux et les autres. Et comme les adultes, les enfants se conduisent de sorte qu'ils améliorent leur réputation quand ils sont observés, mais ne font aucun effort, quitte à se montrer antisocial lorsqu'ils sont en "privé".
Pour arriver à cette conclusion, les universitaires, sous la conduite de Kristin Leimgruber, ont distribué à des enfants âgés de cinq ans des autocollants leur donnant la possibilité d'en partager un avec un autre enfant du même âge. Les chercheurs se sont alors rendu compte que les enfants étaient plus généreux lorsqu'ils voyaient l'autre personne avec qui ils pouvaient partager l'autocollant que lorsqu'ils ne la voyaient pas. Leur comportement était par ailleurs indépendant du nombre d'autocollants reçus dans un premier temps. Le Dr Leimgruber déclare ainsi : "Alors que la fréquence avec laquelle les enfants se conduisent de façon antisociale est étonnante, les conditions sous lesquelles ils décident d'être généreux sont encore plus intéressantes et suggèrent que les enfants utilisent bien plus les stratégies pro-sociales sophistiquées que ce que nous pouvions imaginer", ajoutant que "tout comme les modèles de charité observés chez les adultes, les tendances à donner chez les plus jeunes semblent être motivées par la quantité d'informations disponibles aux autres sur leurs actions – aussi bien pour les adultes que pour les enfants, plus les autres en savent sur nos actions, plus on a de chances de se monter généreux".
Pour arriver à cette conclusion, les universitaires, sous la conduite de Kristin Leimgruber, ont distribué à des enfants âgés de cinq ans des autocollants leur donnant la possibilité d'en partager un avec un autre enfant du même âge. Les chercheurs se sont alors rendu compte que les enfants étaient plus généreux lorsqu'ils voyaient l'autre personne avec qui ils pouvaient partager l'autocollant que lorsqu'ils ne la voyaient pas. Leur comportement était par ailleurs indépendant du nombre d'autocollants reçus dans un premier temps. Le Dr Leimgruber déclare ainsi : "Alors que la fréquence avec laquelle les enfants se conduisent de façon antisociale est étonnante, les conditions sous lesquelles ils décident d'être généreux sont encore plus intéressantes et suggèrent que les enfants utilisent bien plus les stratégies pro-sociales sophistiquées que ce que nous pouvions imaginer", ajoutant que "tout comme les modèles de charité observés chez les adultes, les tendances à donner chez les plus jeunes semblent être motivées par la quantité d'informations disponibles aux autres sur leurs actions – aussi bien pour les adultes que pour les enfants, plus les autres en savent sur nos actions, plus on a de chances de se monter généreux".