-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Le suspect, un employé du ministère de l’Education et ancien imam de 49 ans, a été inculpé de meurtre avec préméditation, acte terroriste ayant entraîné la mort et possession illégale d’arme à feu. Lors de son interrogatoire, il a avoué avoir planifié son acte seul, sans lien avec un groupe terroriste.
Pour l’UEM, «cet assassinat constitue le couronnement d'un long processus de restrictions, de crimes et d'assassinats ayant atteint plusieurs de nos brillants intellectuels et écrivains arabes». «L'assassinat de cet intellectuel doué et audacieux, connu pour son courage inédit et son dévouement à la liberté et à la modernité au niveau du monde arabe (...), constitue un préjudice à toutes les tentatives d'émancipation et de rationalisation», écrit l'UEM dans son communiqué. «Les intellectuels vivent actuellement dans un climat asphyxiant de restriction de la liberté d'expression et de la pensée», ajoute-t-on de même source.
L'UEM a également exprimé «son soutien aux forces vives: organisations et instances gouvernementales et non gouvernementales qui défendent les droits de l'Homme», réitérant sa solidarité avec les écrivains pour défendre leurs droits en matière d'expression et de pensée.
Sous le titre «Trois balles dans la tête de la conscience arabe», le quotidien égyptien Al Joumhouria estime que l’assassinat de l’écrivain jordanien Nahed Hattar est porteur de significations qui doivent interpeller tout un chacun.
«Ce qui s’est produit en Jordanie est déjà arrivé en Egypte avec le meurtre de Faraj Fouda, l’écrivain, chroniqueur et militant des droits de l'Homme égyptien mort assassiné le 8 juin 1992 au Caire, ainsi que la tentative d’assassinat de Najib Mahfoud, soulignant que la cause de tels actes est la pensée extrémiste», lit-on dans ledit quotidien.
Au Bahreïn, le journal Akhbar Al Khalij s’est attardé sur le même sujet, estimant que l’assassinat de l’écrivain Nahed Hattar constitue «un crime abominable qui ne peut trouver aucune excuse ou justification».
Notons enfin que Nahed Hattar n’en était pas à sa première polémique. Habitué des prisons jordaniennes où il a séjourné à plusieurs reprises entre 1977 et 1979 pour ses écrits critiques contre la monarchie hachémite, il avait également survécu à une tentative d’assassinat en 1998. Athée revendiqué, pourfendeur de l’islam politique, il était aussi un fervent partisan du président syrien Bachar Al-Assad.