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«Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l’islam au Niger», a déclaré à l’AFP le porte-parole Abu Walid Sahraoui. «Nous avons attaqué la France, et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia« (loi islamique), a-t-il lancé. Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a «supervisé» les attentats, a affirmé jeudi soir le porte-parole de son groupe, Les signataires par le sang, cité par l’agence mauritanienne en ligne Alakhbar. «C’est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d’opération des attaques» qui ont «visé les forces d’élite françaises assurant la sécurité des installations de la firme nucléaire (Areva) et une base militaire nigérienne», a déclaré le porte-parole El-Hassen Ould Khlil, alias «Jouleibib».
Le premier attentat à la voiture piégée jeudi a visé un camp militaire d’Agadez, vers 05H00 (04H00 GMT).
Le ministre nigérien de la Défense, Mahamadou Karidjo, a fait état de «20 morts côté ami», sans plus de précision. Plus tôt, le ministre de l’Intérieur Abdou Labo a parlé de «18 militaires et un civil» tués. Une quinzaine de militaires ont été blessés, dont six graves, et au moins trois assaillants tués, d’après Niamey.
Selon Abdou Labo, un «kamikaze» s’est ensuite enfermé dans un bâtiment du camp avec «quatre à cinq» élèves officiers en formation à Agadez. Mais, dans la soirée, son collègue de la Défense a assuré que l’assaillant, qui «voulait fuir», a été «maîtrisé». «Tout le monde a été maîtrisé, l’opération est terminée», a-t-il insisté, démentant qu’il y ait eu à proprement parler une «prise d’otages».