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Il est certain que le patrimoine foncier de l’Etat est devenu depuis quelques années l’objet d’une exploitation sauvage et anarchique qui ne prend nullement en compte les problèmes et les dysfonctionnements liés à la sururbanisation des grandes et moyennes ville, ce qui empêche toute intégration urbaine et sociale. Le maire d’Agadir a estimé que la situation du secteur de l’urbanisme constitue un recul par rapport à ce qu’on a vécu avec le gouvernement d’alternance. Il a précisé que la ville n’est pas un espace d’habitat mais un cadre de vie. Pour ce faire, Tarik Kabbaj préconise un désengagement définitif des gouverneurs et des walis du domaine de l’urbanisme.
Pour sa part, Mohamed Ameur, membre de la même commission, est intervenu pour mettre en relief les facilités et les avantages qu’offrent les institutions de l’Etat dans ce secteur aux promoteurs immobiliers. «Il est inconcevable que l’Etat équipe des terrains pour les offrir à ces promoteurs sous prétexte qu’ils opèrent sur le créneau de l’habitat social. C’est une aberration. Il a le devoir de poursuivre les spéculateurs qui s’enrichissent aux dépens de l’argent public et donc du contribuable», a-t-il expliqué.
Ameur, membre du Groupe socialiste, a poursuivi son intervention en faisant remarquer qu’il est impensable que l’Etat ne dispose pas d’une réserve et d’un patrimoine fonciers. Et d’ajouter que durant les années quarante et cinquante, le patrimoine étatique dans ce domaine était très important. Et de conclure que rien ne pourrait être fait pour la conception d’une politique de la ville sans cette réserve foncière. «Nos villes sont incapables de trouver les terrains pour construire des hôpitaux et des bâtiments pour les différents services publics. Beaucoup de personnes se sont enrichies à partir de ces facilités et de ces avantages alors que les villes n’en ont tiré aucun profit.











