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Le but de Gisèle Sapiro est donc de s’opposer aux thèses qui affirment que la mondialisation permet un formidable échanges de culture et de connaissances où chacun serait gagnant, que la "globalisation éditoriale" permettrait un dialogue des cultures, une bienheureuse ouverture à l’autre. À cette thèse, qu’elle présente comme "l’approche culturaliste", elle oppose une vision reposant sur une différenciation selon les pays et sur des rapports de force inégaux entre les cultures. Certains trouveront cependant l’opposition forcée. Était-il nécessaire de caricaturer à ce point la position adverse (qui n’existe guère, en tout cas sous cette forme) pour imposer un point de vue dont l’originalité ne semble pas si grande. Gisèle Sapiro affirme ainsi que "depuis la fin des années 1980, la "globalisation" est souvent présentée comme un processus appelé à favoriser les échanges entre cultures, le "métissage", l'"hybridation". "Il nous semble au contraire que les dangers de l’uniformisation culturelle est soulignée partout et fait partie de la doxa : comment comprendre autrement l’extraordinaire écho dont a bénéficié la prise de position de Jean-Noël Jeanneney appelant à la création d’une bibliothèque numérique européenne pour éviter le monopole de la diffusion de la culture anglo-saxonne ? La lutte pour la préservation de la diversité des langues dans le monde? Les politiques gouvernementales en faveur de la production culturelle locale?