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Le communiqué dénonce le comportement des autorités algériennes complices dans l’expulsion arbitraire par voie aérienne de la jeune femme vers l’Espagne. Agissements inhumains et en contradiction avec toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme, d’une part et avec les us et coutumes de cette tribu et les prescriptions de la religion musulmane.
Les signataires dénoncent ces dépassements qui, soulignent-ils, ne sont qu’un maillon dans l’interminable chaîne des violations des droits de l’Homme perpétrées par le Polisario avec la bénédiction des pouvoirs algériens contre les parents et cousins paisibles de ces camps qui n’ont cessé de lancer des appels à la communauté internationale pour que soient dénoncées les violences qu’ils subissent par le fait d’une milice armée et entraînée par l’Algérie et son gouvernement.
Les signataires insistent sur leur détermination à défendre les droits de leurs parents et cousins qui subissent toute sorte d’oppression, de violence et de violations des droits de l’Homme les plus élémentaires. Ils rendent l’Algérie et la milice du Polisario responsables de la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf caractérisée par l’absence de toute condition de vie dans la dignité, sans oublier la dispersion des familles et la déportation des enfants amenés à vivre au sein de familles adoptives loin des leurs.
Le communiqué ajoute : si notre pays est devenu un modèle de stabilité, de cohabitation, de quiétude et de paix sociale, grâce aux Hautes orientations Royales dont les retombées positives sont perceptibles sur tous les plans et dans toutes les régions du pays, les provinces sahariennes, devenues un modèle de droits de l’Homme, sont les premières à jouir de cette situation en s’ouvrant sur les institutions humanitaires nationales et internationales.
Les ennemis de notre intégrité territoriale excellent dans le mensonge, l’escroquerie et les comportements diamétralement opposés aux nobles causes humanitaires dont la plus élémentaire concerne la liberté d’expression et imposent toutes sortes de privations à nos parents séquestrés dans les camps de Tindouf et les soumettent à un véritable lavage de cerveau.
Partant de là, nous, chiouks, notables et élus de la tribu R’Guibatt Labeihatt, réunis à Smara, exprimons notre rejet catégorique des violations des droits de l’Homme perpétrées contre nos parents et cousins dans les camps de Tindouf et qui se traduisent par l’oppression, la torture par lesquelles répond le Polisario à leurs pacifiques revendications les plus légitimes. Nous confirmons notre solidarité avec ces parents et rendons le Polisario et à travers lui, l’Algérie responsables des conséquences de cette situation.
Enfin, nous insistons auprès du Conseil de sécurité pour la poursuite du dialogue à propos de la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud permettant à nos frères et parents des camps de Tindouf de regagner la mère patrie afin d’y contribuer à la dynamique de développement que connaissent ces provinces et de profiter du climat de stabilité et de paix dont jouit notre pays. Nous confirmons, par ailleurs, notre détermination à préserver et consolider les acquis réalisés par notre pays dans tous les domaines. Nous confirmons aussi notre attachement au Trône alaouite et notre engagement inébranlable à consolider les droits et libertés ainsi que les chantiers de développement économique et social.
Alors que les chioukhs dénonçaient la répression que subissent les populations des camps, Mohamed Abdelaziz a, dans une déclaration, décrété que sa milice et la gendarmerie algérienne disperseront par la force tout rassemblement non autorisé.