Juché sur les flancs de montagnes du petit Atlas au nord-ouest de Guelmim dont il constitue l’une des communes rurales, le village d’Ifrane est un lieu de villégiature prisé par les randonneurs et amateurs de montagne. Vivant de l’agriculture et du revenu de ses ressortissants à l’étranger, le village est depuis ces dernières années menacé par des hordes de chiens errants.
Les habitants des douars voisins se rendent à Ifrane pour leur approvisionnement, le jour du marché hebdomadaire, mais devant le nombre croissant de ces bêtes, les populations craignent d’être attaquées par ces hordes affamées, ne reculant devant rien pour se nourrir. Le centre du village est envahi par ces chiens prêts à sauter sur celui qui se hasarderait à les chasser. Devant cette situation, les habitants d’Ifrane et des douars voisins lancent un appel au secours. Ils craignent pour leurs troupeaux et leurs enfants et pour d’éventuels randonneurs qui s’aventureraient aux environs des villages.
Mais les chiens errants ne constituent pas l’unique danger pour les habitants d’Ifrane et ses environs, les sangliers constituent une autre menace plus dévastatrice. Ils s’attaquent aux champs de nuit, ne laissant ni fourrage, ni céréales.