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Le journal lyonnais «Le Progrès» n’en est pas moins élogieux : «La chanteuse utilise sa musique pour tisser une poésie humaine. Dès les premières notes son style se distingue. Elle lie des sonorités différentes avec ses musiciens pour faire une création plurielle», lit-on dans ledit journal. «Et nul besoin de comprendre les paroles (en dialecte marocain en l’occurrence), sa voix envoûtante, qu’elle maîtrise parfaitement entre aigus perçants et chœurs légers, son regard rieur et son sourire chavirant touchent le cœur du public. Elle chante le désir, l’amour, le vivre-ensemble. Elle utilise des images, des proverbes. Et ne manque pas d’expliquer aux spectateurs le sens de ses chansons», ajoute-t-on de même source.
Nos confrères du «Progrès» qui ont assisté à ce concert, rapportent que Oum était généreuse, tant avec son public qu’avec son équipe. «Elle prend le temps de mettre chaque musicien en avant. Lorsque Damian Nueva, à la contrebasse est en solo, on a l’impression d’être dans un concert de jazz. Yacir Rami, au oud (luth) a proposé, quant à lui, sa propre composition pour l’album avec le titre «Hna» et nous voilà transportés au Maghreb. Le percussionniste Inor Sotolongo a émerveillé de par sa pluralité, en utilisant tour à tour djembé, derbouka ou encore batterie. Et enfin Camille Passeri, trompettiste et burgien de l’étape, a su manier l’instrument comme les plus grands», soulignent-ils.
Rappelons enfin que Oum est née à Casablanca en 1978 et a passé sa jeunesse à Marrakech. Elle y a développé des capacités certaines dans les arts plastiques et le chant. A quatorze ans, son goût prononcé pour le jazz et les musiques noires la pousse à intégrer une chorale de gospel dont elle deviendra vite une des solistes. Sa voix singulière, à la fois douce et puissante, réussit à combiner les éléments de sa culture d’origine, et ceux du patrimoine musical universel qu’elle explore. Chanteuse, auteure et compositrice, Oum commence en chantant une soul éclectique dans son premier album “Lik Oum” qui mêle pop, hip-hop et blues, avant de passer, trois ans plus tard avec « Sweerty », à l’affirmation de son talent de Melody-Maker inspirée de la soul et du jazz. Vient ensuite l’album de la consécration, “Soul of Morocco”, qui séduit un public de connaisseurs aussi bien au Maroc qu’en Europe et dans le monde arabe.