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Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Les étudiantes et étudiants de l’Institut de formation des cadres du secteur de la Santé à Essaouira sont en colère contre les intentions d’intégration des infirmiers lauréats des instituts privés dans le secteur public, exprimées par Yasmina Baddou ministre de la Santé publique devant le Parlement.
Jeudi, ces jeunes ont décidé de donner de la voix, devant le siège de la délégation du ministère à Essaouira dans le cadre d’un mouvement de mobilisation nationale des blouses blanches.
«La ministre a étrangement et d’un seul coup décidé l’embauche des infirmiers issus des instituts privés sous prétexte qu’il y a pénurie de personnel au sein des établissements sanitaires. Nous sommes unanimes sur le manque d’effectif, mais le ministère aurait mieux fait d’embaucher les infirmiers d’Etat qui sont toujours au chômage faute de postes budgétaires», nous a déclaré une étudiante infirmière participant à ce sit-in.
Un communiqué de la Coordination nationale des étudiants infirmiers des instituts de formation des cadres du secteur de la Santé met à l’index la politique ambiguë du ministère qui n’a, précise-t-il, aucune volonté d’améliorer la qualité des services sanitaires au sein des hôpitaux publics.
Le communiqué dénonce la politique de replatrâge confortée tout récemment par l’étrange décision ministérielle d’intégrer des infirmiers issus des écoles privées et de laisser se morfondre dans le chômage des lauréats des établissements publics. Une solution qualifiée de stérile et de paradoxale par la Coordination nationale qui rappelle le manque de suivi et de contrôle cohérent et sérieux des conditions de formation au sein des écoles privées par le ministère de la Santé.
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«La ministre a étrangement et d’un seul coup décidé l’embauche des infirmiers issus des instituts privés sous prétexte qu’il y a pénurie de personnel au sein des établissements sanitaires. Nous sommes unanimes sur le manque d’effectif, mais le ministère aurait mieux fait d’embaucher les infirmiers d’Etat qui sont toujours au chômage faute de postes budgétaires», nous a déclaré une étudiante infirmière participant à ce sit-in.
Un communiqué de la Coordination nationale des étudiants infirmiers des instituts de formation des cadres du secteur de la Santé met à l’index la politique ambiguë du ministère qui n’a, précise-t-il, aucune volonté d’améliorer la qualité des services sanitaires au sein des hôpitaux publics.
Le communiqué dénonce la politique de replatrâge confortée tout récemment par l’étrange décision ministérielle d’intégrer des infirmiers issus des écoles privées et de laisser se morfondre dans le chômage des lauréats des établissements publics. Une solution qualifiée de stérile et de paradoxale par la Coordination nationale qui rappelle le manque de suivi et de contrôle cohérent et sérieux des conditions de formation au sein des écoles privées par le ministère de la Santé.
