“Les barons” et “My daughter” remportent, ex aequo, le Prix du jury du 9ème FIFM : “Northless” décroche l’Etoile d’or


ALAIN BOUITHY
Lundi 14 Décembre 2009

L’Etoile d’or, Grand prix du Festival, revient cette année au réalisateur Rigoberto Perezcano.
Le Jury de la neuvième édition du Festival international du film de Marrakech a tranché, samedi soir, au Palais des congrès de la ville ocre. Le Mexicain s’adjuge ainsi la prestigieuse récompense pour “Northless”, un film sur l’immigration clandestine en Amérique et la quête d’une vie meilleure.
“Northless” relate l’histoire d’Andrés, un jeune qui tente à plusieurs reprises de traverser illégalement la frontière mexicaine pour se rendre aux Etats-Unis. Entre chacune de ses tentatives, il découvre la ville de  Tijuana et ses nombreux démons. Comme il y passe la plupart de son temps à attendre, Andrés se met à penser à ceux qu’il a laissés derrière lui, mais aussi à ceux qu’il vient de rencontrer : Cata, Ela et Asensio.
Natif de Zaachila au Mexique, Rigoberto Perezcano a précédemment réalisé un film documentaire “XV en Zaachila” (2002). “Northless” est son premier long-métrage.
Egalement en compétition cette année, les films “Les barons” du réalisateur belge d’origine marocaine Nabil Ben Yadir et “My daughter” de la Malaisienne Charlotte Lim Lay Kuen se sont vu attribuer, ex-aequo, le Prix du jury du 9ème FIFM.
Les prix d’interprétation masculine  et féminine ont été décernés respectivement à Cyron Melville pour son rôle dans “Love and Rage”, du Danois Morten Giese et à Lotte Verbeek pour son rôle dans “Nothing personal”, de la Polonaise Urszula Antoniak.
Quinze films représentant quinze pays différents étaient en compétition cette année: “Io sono l’Amore” (I am love) de Luca Guadagnino (Italie), “Héliopolis” d’Ahmad Abdalla (Egypte), “Leo’s room” (El cuarto de Leo) d’Enrique Buchichio (Uruguay),”Les Barons” de Nabil Ben Yadir (Belgique),
“Love & rage” (Vanvittig forelsket) de Morten Giese (Danemark), “My daughter” de Charlotte Lim (Malaisie), “Northless” (Norteado) de Rigoberto Pérezcano (Mexique), “Nothing personal” d’Urszula Antoniak (Pays-Bas), “Qu’un seul tienne et les autres suivront” (Silent voices) de Léa Fehner (France), “Symbol” de Matsumoto Hitoshi (Japon), “Tokyo taxi” de Kim Tai-sik (Corée du Sud), “The good heart” de Dagur Kari (Etats-Unis), “The man who sold the world” de Swel et Imad Noury (Maroc), “True noon” de Nosir Saidov (Tadjikistan) et  “Woman without piano” de Javier Rebollo (Espagne).
 Pour rappel, le jury de cette édition était présidé par le cinéaste, scénariste et producteur d’origine iranienne Abbas Kiarostami qui était entouré de grandes figures du cinéma.


Lu 378 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.







L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          


Inscription à la newsletter



services