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Elle constitue, en effet, un réservoir de biodiversité puisqu’elle est un vivier de quelques poissons et crustacés, un gisement naturel pour plusieurs espèces de coquillage entre autres, la palourde (ruditapes decussatus), la coque (cerastoderma edule)et le couteau (ensis ensis), espèces extraites des slikkes à marée basse, et un refuge pour plusieurs oiseaux migrateurs et sédentaires. On note une présence régulière d’espèces rares (la spatule blanche, le goéland d’Audoin, la sarcelle marbrée et d’autres), grâce à la diversité de ses habitats naturels et la présence des ressources alimentaires.
Cette diversité a valu à la lagune d’être classée Site d’intérêt biologique et écologique (SIBE), et puis Site de Ramsar (zone humide d’importance internationale) du complexe lagunaire Sidi Moussa Oualidiya depuis le 15 janvier 2005.
Sur le plan socioéconomique, la lagune constitue une source de revenus pour un grand nombre de familles riveraines.
Les activités développées à l’intérieur et à proximité de la lagune, consistent en l’élevage commercial des huîtres, la pêche lagunaire, l’exploitation des coquillages, l’extraction du sel par cristallisation de l’eau de mer, et l’agriculture intensive maraîchère et céréalière sur les flancs de la lagune.
Sur le plan touristique, vu la valeur paysagère, la propreté de ses plages et la virginité de ses cirques, Oualidiya constitue un pôle d’attraction pour les touristes nationaux et internationaux. Elle enregistre une affluence de plus de 40.000 touristes en période estivale.