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A Agadir, c’est différent. Il existe un mouvement de peinture qui ne date pas d’hier ; en plus, les artistes peintres sont organisés au sein d’associations et syndicats. Ce qui leur manque, c’est la médiatisation, car on ne sait pas beaucoup comment les arts plastiques évoluent dans cette région du Maroc.
Fréderic Damgaard n’a pas attendu longtemps pour montrer le chemin. A peine a-t-il découvert les contours de cette activité dans la région du Souss qu’il a commencé à médiatiser des événements d’importance.
Un mouvement de femmes artistes peintres et artisans, un musée municipal qui peine à trouver ses marques et une activité soutenue, une génération de jeunes talents prometteurs qui cherchent à se faire connaître. Tout cela avait besoin qu’on en parle. Damgaard s’active donc à informer, nouer des contacts et faciliter la promotion et le suivi médiatique.
Et à propos de promotion, la ville et les habitants d’Essaouira en savent quelque chose. Car, bien avant le Festival des musiques du monde qui a permis un véritable envol à la ville des Alizés, Damgaard a fourni un travail extraordinaire qui a fait de l’ancien Mogador une sorte de pépinière qui produit des artistes de qualité. Les Tabal, Maimoune, Ouarzaz, Berhis et autres, lui doivent beaucoup, eux qui étaient de simples citoyens. Grâce à son action, et à son dévouement, il a réussi à les mettre sur les rails, les encadrer et les promouvoir. Et ce n’est pas seulement aux étrangers qu’il a fait connaître Essaouira. C’était valable aussi pour des artistes marocains qui ne connaissaient pas bien la ville comme Chaibia Tallal, ou encore des personnalités célèbres originaires de cette cité et qui l’avaient quittée depuis longtemps.
Les habitants de l’ex-Mogador sont unanimes à reconnaître son apport et le rôle qu’il a joué pour que leur ville sorte de sa léthargie qui n’avait que trop duré. Avec le sentiment du travail accompli, il a quitté cette cité, en principe pour se retirer de la scène, mais ce sont les sirènes d’Agadir qui l’ont attiré cette fois et après quelque temps seulement, il s’est retrouvé, comme à son habitude, au milieu de l’action artistique dans cette région du Maroc. Et comme le Souss est très riche en arts et en artisanat, un autre domaine de prédilection de Damgaard, il s’est penché sur d’autres expressions comme la tapisserie chez les femmes berbères qui a fait l’objet d’un livre riche en enseignements et en illustrations.
Ce dévouement ne s’explique que par l’amour que voue Fréderic Damgaard au Maroc. «Je suis au Maroc, un pays que j’aime beaucoup; la moindre des choses serait donc de diffuser sa bonne image, sa culture, sa beauté, sa civilisation et ses progrès dans tous les domaines, à travers les quatre coins du globe ». Damgaard s’est ainsi donné pour mission de promouvoir l’image du Maroc, ce pays qui l’a adopté et entouré de beaucoup de chaleur.