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Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a qualifié l'instauration de la zone au-dessus de l'archipe Diaoyu-Senkaku, revendiqué par Pékin et Tokyo, de mesure «dangereuse et provocatrice", indigne d'une grande puissance.
"Nous, les Etats-Unis, ne la reconnaissons ni ne l'acceptons et elle ne changera pas la façon dont les Etats-Unis mènent leurs opérations militaires dans la région", a-t-il dit aux médias, à propos de la disposition, qui impose à tous les avions survolant la zone de faire connaître aux autorités chinoises leurs plans de vol et de maintenir un contact radio.
Au cours d'une visite à Pékin, Joe Biden, vice-président des Etats-Unis, a parlé cette semaine d'un malaise "considérable «dans la région, mais a rappelé l'importance de la confiance entre Washington et Pékin.
Prié jeudi de dire si Washington se satisferait d'une solution diplomatique qui permettrait à Pékin de ne pas revenir sur la mise en place théorique de la zone, sans l'appliquer en pratique, Jay Carney a éludé la question, la qualifiant de simple problème "sémantique".
"J'ai - ainsi que d'autres - clairement jugé cela inacceptable", a-t-il déclaré. "Nous demandons à la Chine de ne pas la mettre en place. Je pense que si elle n'est pas mise en place (...) cela rend assez bien compte de notre position. Nous ne la reconnaissons pas."
Le porte-parole de la Maison blanche a également demandé à la Chine de ne pas mener d'autres actions de ce type dans la région et d'établir des voies de communication d'urgence avec plusieurs voisins, dont la Corée du Sud et le Japon, pour "faire face aux dangers créés par son annonce récente".