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Ils viennent du nord du Mali et lui du Mississipi. Deux Grammy Awards qui se sont donné la réplique à la fin de la semaine dernière à Mhamid El Ghizlane, lors du Festival international Taragalte. Une rencontre des plus belles, entre deux mondes musicaux certes, mais aussi entre des hommes qui sont convaincus que la musique est un signe de repérage et d’identification.
Si une grande partie du public venu de tous les coins du Maroc est revenue bredouille, croyant que les tempêtes ayant duré toute la journée n’allaient pas permettre la prestation des artistes programmés lors de cette troisième soirée, les fidèles du festival et la population locale sont restés sur place, espérant un changement de temps vers 23 h… Effectivement, une fois que la tempête s’est calmée, les flux ont commencé à réapparaître de nulle part, et le bivouac du Petit Prince s’apprêtait à accueillir les fans des artistes touaregs Tinariwens.
Il était impossible de jouer sur la scène professionnelle étant donné les dommages provoqués par le mauvais temps. Sous d’autres cieux, pareils groupes refuseraient tout simplement de jouer, avec des conditions techniques non performantes. Mais, la modestie et la simplicité des vrais artistes se sont manifestées, dans une symbiose avec l’esprit de Taragalte et ses objectifs.
L’artiste Oum, en marraine du festival, les remercie et appelle le pubic à faciliter la tâche des artistes, et Brahim Hag, leader charismatique des Tinariwens annonce la couleur, pour laisser la place à Abdellah Hag, Yadou, Said et Hassan. Trois chansons après, le public le réclame toujours pour savourer son charisme sur scène ainsi que sa voix profonde. Un enchantement gagne la place, le jeune public, dont une grande partie des nationaux et surtout des fans du groupe, imposent leur voix. Ils répètent en chœur toutes les chansons, d’où une ambiance bon enfant dans le site.
Lorsque Vasti Jakson qui avait dirigé avant le festival une résidence artistique avec les jeunes musiciens de «Draâ Tribes» et «Génération Taragalte», entre sur scène, l’harmonie n’est aucunement perdue et l’on dirait qu’il faisait partie du groupe. L’on a apprécié ses notes magnifiquement grattées sur son instrument fétiche : la guitare. De quoi ravir un public ayant résisté aux éléments.
Si une grande partie du public venu de tous les coins du Maroc est revenue bredouille, croyant que les tempêtes ayant duré toute la journée n’allaient pas permettre la prestation des artistes programmés lors de cette troisième soirée, les fidèles du festival et la population locale sont restés sur place, espérant un changement de temps vers 23 h… Effectivement, une fois que la tempête s’est calmée, les flux ont commencé à réapparaître de nulle part, et le bivouac du Petit Prince s’apprêtait à accueillir les fans des artistes touaregs Tinariwens.
Il était impossible de jouer sur la scène professionnelle étant donné les dommages provoqués par le mauvais temps. Sous d’autres cieux, pareils groupes refuseraient tout simplement de jouer, avec des conditions techniques non performantes. Mais, la modestie et la simplicité des vrais artistes se sont manifestées, dans une symbiose avec l’esprit de Taragalte et ses objectifs.
L’artiste Oum, en marraine du festival, les remercie et appelle le pubic à faciliter la tâche des artistes, et Brahim Hag, leader charismatique des Tinariwens annonce la couleur, pour laisser la place à Abdellah Hag, Yadou, Said et Hassan. Trois chansons après, le public le réclame toujours pour savourer son charisme sur scène ainsi que sa voix profonde. Un enchantement gagne la place, le jeune public, dont une grande partie des nationaux et surtout des fans du groupe, imposent leur voix. Ils répètent en chœur toutes les chansons, d’où une ambiance bon enfant dans le site.
Lorsque Vasti Jakson qui avait dirigé avant le festival une résidence artistique avec les jeunes musiciens de «Draâ Tribes» et «Génération Taragalte», entre sur scène, l’harmonie n’est aucunement perdue et l’on dirait qu’il faisait partie du groupe. L’on a apprécié ses notes magnifiquement grattées sur son instrument fétiche : la guitare. De quoi ravir un public ayant résisté aux éléments.