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La mesure phare de cette ouverture est l'autorisation donnée aux femmes de conduire à partir de juin. Les amateurs de musique ont goûté pour la première fois au jazz à l'occasion d'un festival de trois jours inauguré jeudi à l'hôtel Ryad Intercontinental, avec en vedette des artistes tels que le Libanais Chady Nashef.
L'opéra "Antar et Abla" - une légendaire histoire d'amour entre un guerrier arabe et sa cousine - a également attiré des foules vendredi et samedi à l'Université Princesse Noura de Ryad. De tels événements auraient été inimaginables il y a quelques années, lorsque la police religieuse, tant redoutée, avait l'autorité d'empêcher les concerts et de prévenir la mixité dans les lieux publics. Depuis la nomination en juin 2017 du prince Mohammed ben Salmane, 32 ans, comme héritier du trône, l'Arabie Saoudite a entamé une politique plus libérale, autorisant entre autres les concerts et l'ouverture de salles de cinéma.
Les réformes s'inscrivent dans une stratégie visant à diversifier l'économie pour réduire sa dépendance du pétrole et à créer des emplois pour les jeunes Saoudiens.
La General Entertainment Authority (GEA) d'Arabie Saoudite a annoncé la semaine dernière qu'elle organiserait plus de 5.000 festivals et concerts en 2018, soit le double de l'année dernière, et qu'elle injecterait 64 milliards de dollars dans le secteur au cours des dix prochaines années. Le premier opéra d'Arabie Saoudite devrait ouvrir ses portes dans la ville portuaire de Jeddah, a indiqué la GEA, sans donner de date.