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Lors d’un débat organisé par des acteurs associatifs en Belgique sur le thème «Marocains d’Algérie: En quête de mémoire», les intervenants ont fait état des souffrances des Marocains qui avaient été séparés brutalement de leurs familles et proches, un 18 décembre 1975, jour de l’Aïd Al Adha.
«C’était la fête du sacrifice et les autorités algériennes nous ont sacrifiés, humiliés et privé de nos biens et de nos proches», a déploré Mohamed Cherfaoui, président de l’Association des Marocains expulsés d’Algérie (France).
Pour M. Cherfaoui, les autorités algériennes sont tenues pour responsables de «cette déportation massive qui est passée sous silence», réclamant une reconnaissance internationale de «cette tragédie humaine».
«Nous demandons des excuses officielles de la part des autorités algériennes», a affirmé M. Cherfaoui, précisant que son association et d’autres acteurs militant pour la même cause envisagent de porter plainte au niveau international pour que «l’histoire retienne qu’en 1975 des personnes innocentes avaient été déportées et pour que de tels actes ne se reproduisent plus».
L’assistance a également suivi le témoignage émouvant de la journaliste sportive Kaima Belaouchi qui a vécu ce drame, alors qu’elle était encore enfant. «A chaque Aid Al Kébir, je me remémore ces moments avec beaucoup d’amertume», a affirmé la journaliste marocaine pour qui cette déportation a laissé des séquelles psychologiques et sociales irréparables.
D’autres intervenants ont évoqué le devoir de mémoire et la nécessité de demander réparation aux autorités algériennes pour préjudice moral.
Ils ont également appelé à la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette expulsion arbitraire qui a eu des conséquences fâcheuses sur les victimes et leurs familles.
Le débat a été organisé en présence de plusieurs membres de la société civile, d’élus belges et de membres des associations des victimes des expulsions d’Algérie venus de France et de Belgique.