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"Les Kasbahs du Maroc, fascination et beauté de l'histoire" est l'intitulé du beau-livre de Hamza Mehimdate, artiste photographe, paru récemment grâce à l'initiative et au soutien du ministère de la Culture et de la Communication.
Ce catalogue de 187 pages (petit format), auquel a aussi contribué Fadoua Nekkal, docteur en géosciences appliquées et archéologie, et qui mêle photographies et textes en langues arabe, amazighe et française, vient présenter une sélection de monuments phares de l'architecture militaire marocaine, dont quelques-uns sont classés au patrimoine national et d'autres restent encore peu connus.
Dans la préface de ce beau livre, Aboulkacem Chebri, archéologue marocain spécialiste de la fortification portugaise, écrit que la carte patrimoniale du Maroc "regorge de kasbahs dont l'âge couvre une longue période historique allant du haut Moyen-Age au XXème siècle", soulignant "l'évolution du Maroc en formes et en techniques dans la construction fortifiée". Si ces forteresses ont, pour la grande majorité, été érigées par des Sultans, des Idrissides aux Alaouites, elles en comptent également des fortifications étrangères portugaises, espagnoles et françaises, note M. Chebri. D'autres fortifications sont, quant à elles, l’œuvre privée de familles ou de tribus solidaires, à l'image des greniers collectifs, des ksours, des casbas des oasis et des ribats soufis fortifiés, auxquelles s'ajoutent les casbas des grands militants nationalistes du 20ème siècle, en l’occurrence celles de Hammou Zayani et Mohamed ben Abdelkrim Khattabi, précise l'archéologue marocain.
"Ces qasbahs se ressemblent, malgré les différences qui les dissocient" du point de vue technique et fonctionnel. M. Chebri, qui relève la difficulté de présenter au public toutes ces œuvres architecturales sur un support textuel ou graphique, iconographique ou audio-visuel, indique, toutefois, que la sensibilisation du public demeure au cœur des principes fondamentaux de la sauvegarde du patrimoine et affirme que ce catalogue constitue finalement un moyen d'approcher le public et de lui révéler son patrimoine.
Ce catalogue de 187 pages (petit format), auquel a aussi contribué Fadoua Nekkal, docteur en géosciences appliquées et archéologie, et qui mêle photographies et textes en langues arabe, amazighe et française, vient présenter une sélection de monuments phares de l'architecture militaire marocaine, dont quelques-uns sont classés au patrimoine national et d'autres restent encore peu connus.
Dans la préface de ce beau livre, Aboulkacem Chebri, archéologue marocain spécialiste de la fortification portugaise, écrit que la carte patrimoniale du Maroc "regorge de kasbahs dont l'âge couvre une longue période historique allant du haut Moyen-Age au XXème siècle", soulignant "l'évolution du Maroc en formes et en techniques dans la construction fortifiée". Si ces forteresses ont, pour la grande majorité, été érigées par des Sultans, des Idrissides aux Alaouites, elles en comptent également des fortifications étrangères portugaises, espagnoles et françaises, note M. Chebri. D'autres fortifications sont, quant à elles, l’œuvre privée de familles ou de tribus solidaires, à l'image des greniers collectifs, des ksours, des casbas des oasis et des ribats soufis fortifiés, auxquelles s'ajoutent les casbas des grands militants nationalistes du 20ème siècle, en l’occurrence celles de Hammou Zayani et Mohamed ben Abdelkrim Khattabi, précise l'archéologue marocain.
"Ces qasbahs se ressemblent, malgré les différences qui les dissocient" du point de vue technique et fonctionnel. M. Chebri, qui relève la difficulté de présenter au public toutes ces œuvres architecturales sur un support textuel ou graphique, iconographique ou audio-visuel, indique, toutefois, que la sensibilisation du public demeure au cœur des principes fondamentaux de la sauvegarde du patrimoine et affirme que ce catalogue constitue finalement un moyen d'approcher le public et de lui révéler son patrimoine.