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La brigade des crimes et délits sexuels, inventée pour le roman, s’occupe des affaires de violences conjugales, de viols, de féminicides ou de cyber harcèlement. L’auteur, Louise Mey, s’est appuyé sur des ouvrages de féministes comme Florence Moreno qui parle de "continuum de la violence". Cette expression dénonce les attitudes machistes qui font souffrir les femmes. Elle montre que la violence subie n’est pas seulement physique, mais se manifeste sous d’autres formes.
Avec Internet, le harcèlement envers les femmes a été facilité et a pris de nouvelles formes. L'anonymat du web est une cause de cet essor, pense la romancière: "Personne ne sait, personne ne peut contrôler". Le harcèlement en ligne n’est pas moins violent, comme l’a montré l’affaire dont a été victime la journaliste Nadia Daam. Les personnes à l’origine de menaces sur le Net à son encontre ont été identifiées et jugées. Cette histoire est une "opportunité de sensibilisation et d’éducation à Internet" selon Louise Mey, qui pense que cela envoie un message important. Son polar "Les Hordes invisibles" s’inscrit dans l’actualité du mouvement #MeToo, puisque l’auteur rappelle que 96% des victimes de viol et violences sexuelles sont des femmes.