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Mais ce n’est pas tout. La vigilance devrait encore être de mise. Des rapports en provenance des renseignements américains font état de menaces dont la source n’est autre que les présides occupés de Sebta et Mellilia. Aussi bien Rabat que Madrid ont reçu ces informations des Américains faisant part de cellules opérationnelles actives dans les pauvres quartiers des deux villes du Nord du Royaume et qui seraient prêts à sévir, sur ordre direct de l’organisation Etat islamique «Daech». Il faut dire, dans ce contexte, que les rapports indiquent que le Maroc et l’Espagne sont dans le collimateur de la nébuleuse terroriste.
Les mêmes sources soulignent que Daech serait également en phase de recrutement et d’enrôlement de jeunes, dans l’objectif d’attaquer des sites d’une grande sensibilité stratégique, tels les ambassades et les grandes surfaces.
Par ailleurs, les rapports américains n’ont pas omis de mettre en valeur la coopération maroco-espagnole en matière de lutte contre le terrorisme, la qualifiant même de modèle dans la région méditerranéenne. Selon des observateurs, cela n’empêcherait pas le foisonnement de cellules terroristes, tant que la politique espagnole engendre des distorsions sociales et économiques de taille. En effet, les quartiers pauvres des deux présides occupés au Nord du Royaume connaissent une prévalence quasi-totale de la loi de la jungle. Certaines zones sont contrôlées par des réseaux de trafic de drogue et des organisations islamistes extrémistes.











