
Jeudi, les Etats-Unis avaient reconnu pour la première fois que le régime syrien avait probablement utilisé ses armes chimiques, tout en soulignant que leurs renseignements n'étaient pas suffisants pour avoir la certitude que Damas avait franchi la "ligne rouge" tracée par le président Barack Obama. Interrogé sur les actions qu'entreprendrait Washington, le ministre américain a appelé à "attendre d'avoir les faits".
Le porte-parole de la Maison Blanche avait réaffirmé vendredi que "toutes les options sont sur la table" si le recours au sarin est confirmé, celles-ci n'étant "pas seulement" de nature militaire.
M. Hagel s'est par ailleurs entretenu au Pentagone avec l'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a fait savoir le porte-parole de la Défense, George Little, dans un communiqué.
Les deux hommes ont notamment eu "un échange de vues sur l'efficacité de l'opposition syrienne et sur le rôle que ses dirigeants pourraient jouer au cours d'une transition politique", selon M. Little.
Brahimi a également rencontré le secrétaire d'Etat John Kerry et ils ont "réaffirmé l'importance de faire avancer une solution politique" et discuté de "l'assistance à l'opposition syrienne", y compris à la rébellion armée, selon un responsable du département d'Etat.