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Barack Obama a réclamé mardi une résolution "ferme" du Conseil de sécurité assortie de "conséquences" sur la Syrie depuis la tribune de l'ONU, où les pays occidentaux et la Russie, alliée indéfectible de Damas, s'opposent sur un éventuel recours à la force.
Pour le président américain, la résolution doit être "ferme" et permettre de "vérifier que le régime du président syrien Bachar al- Assad tient ses engagements" de démanteler son arsenal chimique. Des armes chimiques sont à l'origine, selon M. Obama, d'une attaque qui a coûté la vie à près de 1.500 personnes le 21 août dans la banlieue de Damas.
"C'est une insulte à la raison humaine et à la légitimité de cette institution (l'ONU) de suggérer que quiconque, autre que le régime, a mené cette attaque", a-t-il insisté.
Devant 130 chefs d'Etat et de gouvernement, et des ministres, dont le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, Barack Obama a agité la menace de "conséquences" dans le cas où Damas ne tiendrait pas ses engagements.
Le chef d'Etat américain a également promis 340 millions de dollars d'aide supplémentaire, regrettant que la communauté internationale n'ait pas été à la "hauteur" dans le conflit.
Un peu plus tard, depuis la même tribune, le président français François Hollande a lancé un appel similaire au Conseil de sécurité, l'exhortant à adopter une résolution prévoyant "des mesures coercitives, c'est-à-dire sous Chapitre VII, qui ouvriraient la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations".
C'est précisément sur le fond de la résolution qu'Occidentaux et Russes butent depuis une semaine. Moscou s'oppose à ce que la résolution soit adoptée sous le chapitre VII de la charte de l'ONU, qui autorise le recours à la force.
Une délégation de l'opposition syrienne, emmenée par un de ses chefs, Ahmad Jarba, a regretté mardi à New York lors d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry la suspension de ces frappes aériennes et plaidé pour un soutien renforcé des Etats-Unis à leur combat.
Les forces rebelles combattent désormais sur deux fronts en Syrie, à la fois contre le régime de Damas et contre les groupes les plus extrémistes, dont certains sont liés à Al-Qaïda, a reconnu de son côté un responsable du Département d'Etat, à l'issue de cette rencontre.
Certains de ces groupes islamistes extrémistes ont indiqué mardi soir dans un communiqué commun qu'ils ne reconnaissaient pas la Coalition nationale syrienne comme leur représentant et ont appelé à l'unité des combattants sous le drapeau de l'islam et de la charia, la loi islamique.