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«Nous croyons qu’il y a du temps et de la marge pour la diplomatie, secondée par une pression économique», a déclaré au quotidien Süddeutsche Zeitung le numéro deux de l’exécutif américain, qui est arrivé vendredi matin à Berlin pour une tournée européenne en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, jusqu’à mardi.
Mais simultanément, il avertit Téhéran que le temps de la diplomatie ne durera pas: «La fenêtre ne va pas rester ouverte éternellement», a-t-il déclaré dans cette interview, en réponse à des questions écrites.
Il réaffirme que les Etats-Unis empêcheront l’Iran d’avoir l’arme nucléaire. Les grandes puissances et Israël soupçonnent la République islamique de vouloir se doter de l’arme atomique sous le couvert de son programme civil, ce que Téhéran nie catégoriquement.
Washington privilégie depuis des mois une stratégie à «double voie» vis-à-vis de l’Iran, mêlant sanctions économiques et négociations diplomatiques.
M. Biden, qui devait être reçu vendredi après-midi à Berlin par la chancelière Angela Merkel, a insisté sur l’importance des relations entre son pays et l’Europe, dans l’entretien à la Süddeutsche Zeitung. «Notre relation à l’Europe est le fondement de toutes nos obligations dans le monde».
Il devait participer pendant le week-end à la conférence sur la sécurité de Munich (sud de l’Allemagne), rendez-vous annuel du gratin de la défense.
En marge de ces travaux, M. Biden doit s’entretenir samedi de la Syrie avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le médiateur international Lakhdar Brahimi et le chef de l’opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib.
Il devait rencontrer lundi à Paris le président français François Hollande et le lendemain à Londres le Premier ministre David Cameron.







