-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
Parmi les autres problèmes avancés par les différents intervenants, dont le wali de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra, celui des financements des projets d’artisanat. Le wali a suggéré comme solution à ce problème, la création d’une Caisse de garantie, tel le cas de l’agriculture et l’industrie, entre autres.
Les matières premières très coûteuses constituent un autre problème sur lequel les autorités devraient se pencher afin de fournir ces matières à des prix compétitifs susceptibles de contribuer à faire face à l’invasion chinoise que connaissent les marchés marocains.
En ce qui concerne les provinces sahariennes, les intervenants ont souligné que la proximité des Iles Canaries où se rendent annuellement quelque 15 millions de touristes et l’ouverture sur des régions sahariennes doivent être des atouts à même de contribuer au développement de ce secteur.
Pour le président de la Fédération des Chambres d’artisanat, cette réunion prouve la solidarité entre les acteurs du secteur. Mais, selon lui, les débats doivent porter sur la commercialisation, le développement du secteur et la manière qui peut permettre aux artisans de profiter de la toute nouvelle Caisse de garantie.
A noter que des conventions de partenariat ont été signées entre la Maison de l’artisan «Dar Assanie» et les présidents des différentes Chambres du pays.
Après la signature de ces conventions, l’assistance a suivi un exposé présenté par Oscar Obejero, conseiller économique de l’ONG Allianz Hispano Norteafricana, pour la coopération et le développement. Par le biais de cette ONG, la Chambre d’artisanat de Laâyoune a pu obtenir un financement concédé par le Fonds européen pour le développement régional.
Ce financement d’un montant de plus de 187 mille euros est destiné à la modernisation du secteur à travers l’usage des nouvelles technologies, à la formation et à la création d’une centrale de vente qui fournira les matières premières à des prix compétitifs.
Le projet de financement avait été présenté et soutenu par la Fondation Empenda Canarias qui a une grande expérience des financements de ce genre de projets et dont les relations avec le Maroc sont séculaires, à travers l’Archipel des Canaries.
Le projet qui porte le nom d’Artisan aura pour répercussions directes sur les artisans de Laâyoune l’amélioration du niveau de vie grâce à l’automatisation et l’optimalisation des éléments techniques utilisés, outre une formation spécifique à leur usage. Il y aura une augmentation des revenus grâce au système qui inclura la commercialisation directe des produits de l’artisanat au niveau international.
Le financement s’inscrit dans le cadre du programme POCTEFEX du Fonds européen de développement régional.
Le financement de ce projet a été obtenu parmi 15 autres financements sollicités par Allianz Hispano Norteafricana, nous a expliqué M. Obejeiro ajoutant que les 14 autres financements suivront certainement dans un proche avenir.
Dans tous les cas, même si l’impact social de ce projet revêt une certaine importance, l’impact politique est beaucoup plus important, car il permet d’espérer qu’une ère nouvelle de coopération verra le jour, entre les provinces marocaines du Sahara et l’Union européenne. Ce qui n’est pas fait pour plaire à certains négociateurs d’Armonk.