Les 17 et 18 mars à l’institut français de Rabat : Hommage à Mahmoud Darwich


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Mardi 17 Mars 2009

Les 17 et 18 mars à l’institut français de Rabat : Hommage à Mahmoud Darwich
Soirée de poésie et chants soufis, projection de film, lectures en arabe et en français d’extraits de recueils de Mahmoud Darwich. Voilà ce que nous propose l’Institut français de Rabat dans le cadre de l’hommage qu’il rend au grand poète et homme de lettres palestinien Mahmoud Darwich, les 17 et 18 mars 2009.
 Aujourd’hui,  à la  salle Gérard Philipe, mardi 17 mars 2009, à 19h,  les activités débuteront  avec une soirée de poésie et chants soufis à laquelle participeront les  Touria  Hadraoui, Abdallah Zrika et Yasmina Messaoudi.  Ensuite, on projettera un film sur Mahmoud Darwich «Et la terre comme langue », de Simone Bitton  et Elias Sanbar, une Vidéo couleur, et une autre en noir et blanc, 1997, 59 minutes.  Le lendemain, mercredi 18 mars à 17h au même endroit, il y aura le portrait de Mahmoud Darwich au travers de plusieurs entretiens et des étapes de sa vie. Un programme produit par le MAE et France 3 dans la collection «un siècle d’écrivains».
Poète de l’exil et de la tragédie palestinienne, Mahmoud Darwich est né en 1942 dans un village de Galilée. Enfant, il a participé à l’exode des réfugiés palestiniens de 1948. Revenu en Israël, Arabe israélien réfugié dans sa propre patrie, il a commencé à écrire dès 1965, alors que la population arabe de l’état d’Israël était encore soumise à un régime spécial d’administration militaire. La blessure qu’il porte en lui est une blessure collective, aussi s’impose-t-il un peu comme la voix de son peuple. En 1971, il décide de s’exiler. C’est alors un long parcours qui se dessine, dans une solitude à laquelle il est désormais attaché. La popularité des poètes est immense en Orient où la poésie est considérée comme un art vivant. Lorsque Mahmoud Darwich donne un récital au Caire, à Beyrouth ou à Alger, des foules considérables viennent scander ses vers avec lui. C’est cette ferveur populaire, cette émotion que le film tente de faire partager. Aux antipodes d’une littérature militante, tout en étant profondément engagée, sa langue poétique a su trouver une voix entre le particulier palestinien et la souffrance universelle. Le film est construit autour de divers entretiens avec Mahmoud Darwich; un commentaire analyse les principales étapes de sa vie dont l’écriture ne peut être dissociée.

Mardi 17 mars - 19h- Salle Gérard Philipe
Mercredi 18 mars - 19h espace Kénitra
Mini-bibliographie
«Comme des fleurs d'amandier ou plus loin», Paris, Sindbad/Actes Sud, 2007
«Ne t'excuse pas», Paris, Sindbad/Actes Sud, 2006
«État de siège», Paris, Sindbad/Actes Sud, 2004
«Murale», Arles, Actes Sud, 2003
«Le lit de l'étrangère», Arles, Actes Sud, 2000
«Jidariyya» (Murale), 2000
«La terre nous est étroite, et autres poèmes», Paris, Poésie/Gallimard, 2000
«Sareer El Ghariba» (Le lit de l'étrangère), 1998
«La Palestine comme métaphore», Paris, Sindbad/Actes Sud, 1997
«Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude?», Arles, Actes Sud, 1996
«Au dernier soir sur cette terre», Arles, Actes Sud, 1994
«Une mémoire pour l'oubli», Arles, Actes Sud, 1994
«Chronique de la tristesse ordinaire», suivi de Poèmes palestiniens, Paris, Cerf, 1989



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