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S’exprimant lors de cette rencontre, initiée dans le cadre des "Mercredis de l’ambassade du Maroc en France", Leïla Slimani a expliqué que son roman jette la lumière sur un personnage de l’ombre, en l’occurrence les nourrisses, "des femmes qui consacrent leurs vies à élever des enfants qui ne sont pas les leurs", évoquant les rapports parfois "conflictuels" et l’ambiguïté des relations avec les familles de ses enfants et notamment avec les mamans. Elle a aussi indiqué qu’elle aborde l’histoire des frontières avec les familles et la compassion pour les nourrisses dont certaines laissent leurs propres enfants pour s’occuper de ceux d’autres familles, estimant que ces nounous donnent aux enfants dont elles s’occupent une "sorte d’amour à durée déterminée". "Ces personnes ont toujours vécu pour les autres, par les autres. Il s’agit d’une vie par procuration", a-t-elle fait observer, ajoutant qu’elles se rendent compte un jour qu’elles n'ont rien construit pour leurs propres vies. "Ces femmes donnent de l’amour et de l’affection sans attendre une contrepartie", a-t-elle estimé. Leïla Slimani a par ailleurs indiqué qu’elle a été très émue lorsqu’elle a remporté le prix Goncourt 2016, évoquant un sentiment de surprise immense. Selon elle, l’écriture est quelque chose de très libérateur. "La littérature m’a tellement apporté de liberté", a-t-elle dit. "L’écriture est une forme de transgression et un exercice d’humilité", a-t-elle conclu.










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