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Bernard Pivot, qui préside le Goncourt depuis 2014, a décrit ce choix comme s'inscrivant «dans la tradition du prix» de récompenser les nouveaux auteurs en célébrant «une jeune femme dont c'est seulement le deuxième livre». L'écrivain et poète marocain Tahar Ben Jelloun, prix Goncourt en 1987, s'est, quant à lui, félicité de voir l'Académie récompenser «deux Marocains en trente ans». Interrogé sur un éventuel positionnement politique, Tahar Ben Jelloun a assuré que le Goncourt ne prenait en compte qu'« un seul critère : la littérature ». «C'est fini l'époque où on s'appelait au téléphone pour les votes», a-t-il ajouté.
Élève du lycée Descartes (Rabat), Leïla Slimani grandit dans une famille d'expression française1. Son père, Othman Slimani, est banquier ; sa mère, Béatrice-Najat Dhobb Slimani2, est médecin ORL, mi-alsacienne, mi-algérienne3,1. En 1999, Leïla Slimani vient à Paris pour ses études où elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris4 [réf. insuffisante]5. Elle s'essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis décide de compléter ses études à ESCP Europe pour se former aux médias. À cette occasion, elle rencontre Christophe Barbier, alors parrain de sa promotion, qui lui propose un stage à L'Express1. Finalement, elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 2008 et y traite des sujets touchant à l'Afrique du Nord6. Elle démissionne de la rédaction de Jeune Afrique en 2012, pour se consacrer à l'écriture littéraire, tout en restant pigiste pour le journal7.