-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
-
La SNRT révèle les rôles historiques et enjeux futurs de ses chaînes amazighes
-
Un Festival de Cannes sous le signe des parrains d'Hollywood, d'hier et de demain
-
Nabil Charrat : La formation, un prérequis pour la valorisation du patrimoine musical marocain
«Le journal à quatre mains » nous plonge dans l’intimité des confessions adolescentes de deux sœurs issues de la haute bourgeoisie, pleines d’énergie et très complices malgré leur différence de caractère : Benoîte (la brune) et Flora (la blonde), sa sœur cadette.
Timide et réfléchie, l’aînée poursuit des études de latin et de grec, tandis que Flora espiègle, légère et coquette semble prendre les choses de la vie avec une bonne dose d’insouciance.
On est en mai 1940. Jusqu’en 1945, la France vit un moment crucial de son Histoire dominée par la "guerre". Au 44 de la rue Vaneau, les deux adolescentes tiennent un journal à quatre mains. Comme tous les autres, elles vont aussi connaître « une traversée des années noires où le regard convenu de deux jeunes filles rangées s'ouvre à une tout autre réalité, celle du marché noir et des rafles, de la répression et de la TSF clandestine. Mais aussi au vent nouveau qui commence à souffler, à la vie nocturne et aux premières amours. Un témoignage d'une sensibilité unique sur la France occupée », résume l’éditeur du livre.
Malgré la guerre, les sœurs parviennent à côtoyer les grands artistes de l’époque et vont devoir ruser avec l’occupant surfant sur ses contraintes, mais sans toutefois s’impliquer outre-mesure.
C’est à ce beau récit à deux voix que nous invite à assister, mardi prochain, la Fondation ONA en partenariat avec la Compagnie de théâtre « l’Aparté ». Un récit de confidences sentimentales dont certaines lectures seront couvertes sur scène par une musique puisant ses sonorités dans divers instruments (corde, vent et percussions).
Fondée à Casablanca par deux passionnées de spectacle vivant, les comédiennes Pascale Rousseau et Géraldine Hedelin, la Compagnie l’Aparté regroupe des intervenants des arts de la scène dans le but de promouvoir la culture française à travers le spectacle vivant, indique-t-on sur son site Internet.
Il est à préciser que cette compagnie, dont « le bureau est constitué de Kenza Belkahia, présidente de l’Association des amis de l’Aparté, Pascale Rousseau, Houda Ouriaghli Tazi, Rajaa Mekouar, Géraldine Hédelin », intègre dans ses différents projets des artistes de toutes nationalités désirant travailler au Maroc dans une volonté d’échange et de pluralité multiculturelle.