
Réagissant à cette démission, le Premier ministre Ali Zeidan l’a acceptée, affirmant, selon l’agence libyenne Lana, qu’il a été «surpris». Au cours d’une conférence de presse à Benghazi (est), Awadh al-Barassi a reproché au gouvernement «ses dysfonctionnements», son échec à établir la confiance des citoyens envers l’Etat et son incapacité à octroyer les ressources nécessaires pour la réalisation des projets dans les différents secteurs.
La démission de M. Awadh al-Barassi intervient après l’annonce de M. Ali Zeidan mercredi de renoncer à modifier la structure de son gouvernement, après avoir dit lundi qu’il allait former un nouveau cabinet restreint, suite à une escalade de la violence dans le pays. Les autorités de transition peinent à rétablir l’ordre et à former une police et une armée professionnelles alors que les assassinats politiques et les violences se multiplient surtout dans l’est du pays, provoquant la colère de la population.