-
Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
-
L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan

Un tribunal de Port-Saïd, siégeant au Caire pour des raisons de sécurité, a confirmé 21 condamnations à mort prononcées en janvier et annoncé 24 condamnations à des peines de prison -dont cinq à perpétuité- ainsi que 28 acquittements.
Le 1er février 2012, après une victoire du club Al-Masry de Port-Saïd sur Al-Ahly, célèbre club de la capitale, des centaines de supporteurs locaux avaient attaqué la tribune d'Al-Ahly. Les violences avaient fait 74 morts, en majorité cairotes, le bilan le plus lourd de l'histoire du football égyptien.
Au Caire, des supporteurs d'Al-Ahly, dénonçant des peines trop clémentes et l'acquittement de plusieurs policiers, ont incendié un club de la police et le siège de la Fédération égyptienne de football.
Près de la place Tahrir, des heurts, sporadiques depuis de semaines, ont repris entre la police et des manifestants, faisant deux morts parmi ces derniers, selon le ministère de la Santé. Les manifestants ont également incendié deux restaurants près de la célèbre place, assurant qu'ils appartenaient à des hommes d'affaires islamistes.
A Port-Saïd, sur le canal de Suez, des centaines de manifestants ont bloqué le trafic des ferries traversant le canal pour dénoncer à l'inverse la confirmation des peines capitales, prononcées surtout contre des supporteurs d'Al-Masry.
L'organisme qui gère le canal a aussi fait savoir que le transit des cargos n'était pas affecté sur cet axe vital du transport maritime international. La circulation ferroviaire a été suspendue entre le Caire et Alexandrie (nord) après que des manifestants avaient bloqué la voie ferrée.
Plusieurs policiers faisaient partie des accusés après le drame de Port-Saïd: deux officiers de haut rang ont écopé de 15 ans de prison, mais sept autres membres de la police ont été acquittés. Les condamnations à mort de janvier avaient déjà provoqué une flambée de colère à Port-Saïd, où une quarantaine de personnes avaient péri dans des affrontements avec la police.
Ces violences ont alourdi le climat en Egypte, qui connaît une transition politique chaotique jalonnée de violences.