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Le Pérou suspend les essais cliniques
Le Bahrein au même titre que le Maroc, lesEmirats arabes unis et l’Argentine, entre autres pays, ont pris part à la campagne 4 Humanity, et donc aux essais cliniques de la phase III du vaccin de Sinopharm. Mais si la majorité des pays concernés par cette campagne n’ont émis aucune réserve, le Pérou a, quant à lui, jeté un pavé dans la mare et fait naître doutes et inquiétudes.Et pour cause, le ministère péruvien de la Santé a confirmé samedi avoirsuspendu temporairement, par précaution, les essais cliniques d’un vaccin chinois contre la Covid-19 aprèsla détection de complications chez l’un des volontaires de ces tests. Une décision prise afin de «protéger la santé des volontaires durant la phrase trois d’essais des vaccins, après l’identification d’un évènement indésirable sérieux chez l’un des sujets de recherche», révèle un communiqué émanant des autorités sanitaires péruviennes. L’évènement indésirable en question serait d’ordre neurologique. Si l’on en croit les médias locaux, l’un des volontaires participant aux essais cliniques aurait présenté des difficultés pour bouger ses jambes à cause d’un affaiblissement. Cité par la presse locale, German Malaga, chercheur en chef pourles essais cliniques en rapport avec le vaccin développé par le laboratoire chinois Sinopharm, raconte : «Il y a quelques jours, nous avons signalé, comme ilse doit, devant les autorités régulatrices que l’un de nos participants aux essais présentait dessymptômes neurologiques qui pouvaient correspondre à une complication connue sous le nom de Guillain-Barré». Le syndrome de Guillain-Barré correspond à une affection rare. Non contagieuse, elle pousse le système immunitaire du patient à attaquer une partie du système nerveux périphérique. Malheureusement, cela peut entraîner une faiblesse musculaire et la perte de sensation dans les jambes et les bras. En tout cas, les essais cliniques au Pérou devaient se conclure cette semaine, après destestssur environ 12.000 personnes. Les résultats ne devraient pas être connus avant la mi2021. Mais cela n’a pas empêché le gouvernement péruvien d’envisagerl’achat de quelque 20 millions de doses pour vacciner les deux tiers de sa population. Le Maroc a, quant à lui, commandé une dizaine de millions du vaccin chinois de Sinopharm. Mais on ne sait toujours pas lequel parmi les nombreux vaccins développés par CNBG. Une chose est sûre, deux d’entre ces vaccins auraient d’ores et déjà été inoculés à des centaines de milliers de personnes de toute urgence en Chine,sans qu’il y ait d’effetsindésirables. Mais en même temps, il ne faut pas oublier que le régulateur Food and Drug Administration of China a demandé plus de précisions à Sinopharm avant d’approuverses vaccins pourleur commercialisation. La procédure d’approbation est toujours en cours.