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M. Ahmadinejad, qui devait assister mercredi et jeudi au 12e sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) au Caire, a eu peu après son arrivée un entretien avec son homologue égyptien Mohamed Morsi sur la guerre en Syrie et la normalisation entre les deux pays.
Mais le chef d'Al-Azhar a indiqué dans un communiqué avoir demandé au président iranien de "respecter Bahreïn, un Etat arabe frère, et de ne pas s'immiscer dans les affaires des pays (arabes) du Golfe".
Il a également souligné la nécessité de donner aux sunnites d'Iran "leurs pleins droits en tant que citoyens, conformément à la charia et à toutes les lois et conventions internationales".
En outre, le chef d'Al-Azhar a exprimé son "rejet d'une expansion du chiisme dans les pays sunnites". "Nous refusons totalement une infiltration chiite", a-t-il dit. Les relations sont au plus bas entre les monarchies du Golfe et Téhéran, soupçonné notamment de soutenir en sous-main la contestation chiite à Bahreïn contre la monarchie sunnite.
M. Ahmadinejad a semblé mal à l'aise lorsqu'un responsable d'Al-Azhar a dénoncé certains propos "inacceptables" de "chiites" envers les compagnons du Prophète Mohamed. "Cela nuit aux relations entre les peuples", a ajouté le cheikh Hassan Al-Chafie, suscitant une visible réaction d'agacement du président iranien et de sa délégation.
Après sa visite à Al-Azhar, M. Ahmadinejad a été hué par un homme, qui a tenté de lancer une chaussure dans sa direction alors qu'il sortait de la mosquée Al-Hussein au Caire, selon une vidéo mise en ligne sur internet.
En face de la mosquée, quatre jeunes ont brandi des pancartes portant des slogans hostiles à l'Iran pour son soutien au régime syrien, selon un photographe de l'AFP. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, a assuré de son côté mardi qu'un rapprochement de son pays avec l'Iran ne se ferait pas aux dépens de la sécurité des monarchies du Golfe, qu'il a qualifiée de "ligne rouge" à ne pas franchir. L'Egypte et l'Iran, membres de l'OCI, n'entretiennent pas de relations diplomatiques, rompues en 1980 par Téhéran après les accords de paix israélo-égyptiens conclus en 1979 par le président égyptien de l'époque, Anouar Al-Sadate.