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Le triomphe des filmographies oubliées : Oncle Boonmee couronné d’or à Cannes


ALAIN BOUITHY
Mardi 25 Mai 2010

Le triomphe des filmographies oubliées : Oncle Boonmee couronné d’or à Cannes
Le jury du 63e Festival de Cannes, présidé par le cinéaste américain Tim Burton, a décerné dimanche soir la Palme d’or au Thaïlandais Apitchatpong Weerasetakhul pour “Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures”.
Une consécration quelque peu inattendue, d’autant plus que peu d’observateurs ont vu venir ce film contemplatif, qui récompense un cinéaste considéré comme l’apôtre du cinéma expérimental et contemplatif, six ans après avoir reçu le Prix du jury pour “Tropical Malady”. Le réalisateur thaïlandais a aussi déjà été récompensé pour son film “Blissfully Yours”, prix Un Certain Regard en 2002.
“Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures” relate l’histoire « d’un homme qui se sachant condamné décide de finir ses jours auprès des siens et se retrouve hanté par ses proches disparus ».
Donné favori, le film “Des hommes et des dieux” de Xavier Beauvois (lauréat du Prix du jury en 1995 pour “N’oublie pas que tu vas mourir”) s’est vu attribuer le grand Prix du jury, inspiré de l’histoire vraie de moines chrétiens français établis dans un monastère en Algérie et menacés par un groupe islamiste.
Le Prix d’interprétation féminine est revenu à l’actrice française Juliette Binoche pour son rôle dans “Copie conforme” d’Abbas Kiarostami.
Javier Bardem et Elio Germano se partagent le Prix d’interprétation masculine pour leur rôle respectif dans “Biutiful” d’Alejandro González Inárritu et “La Nostra Vita” de Daniele Luchetti.
Les Prix de la mise en scène et du meilleur scénario ont été respectivement attribués à Mathieu Amalric pour “Tournée” et à Lee Chang-dong pour “Poetry”.
Le Prix du jury est revenu au réalisateur d’origine tchadienne Mahamat-Saleh Haroun pour “Un homme Qui crie”. Ce film raconte l’histoire d’une trahison, celle d’un père envers son fils.
Enfin, la Palme d’or du court-métrage a été décernée à “Chienne d’histoire” de Serge Avédikian.


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