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Omar Hilale met à nu les violations des droits de l’Homme endurées par les populations vivant dans les camps de Tindouf
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Coup d'envoi à Rabat de la 33ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique
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Célébration du 77ème anniversaire de la visite historique de feu SM Mohammed V à Tanger
Ils sont de Taraste, de Dcheira, d’Anza, d’Aourir… incapables d’être à l’heure pour suivre normalement leurs cours dans les Facultés d’Ibn Zohr. Résultats : un taux d’absentéisme record, notamment les première et dernière séances, des polycopies à faire en plus…
Selon un responsable du secteur, en l’absence du réseau des 23 bus destinés à desservir les lycéens et étudiants du Grand Agadir, ceux-ci se rabattent tout naturellement sur le transport public normal. Il faut savoir que le réseau du transport spécial école et université, répond aux besoins des étudiants du Grand Agadir. L’agence met à la disposition du réseau 14 bus et la société de transport Zetrap, le reste. En raison des grèves qui paralysent ladite société depuis que l’affaire d’adjudication du transport public à une société étrangère a été portée en justice, les 9 bus du réseau n’ont pas été mis en circulation. Actuellement, le secteur aurait besoin de 130 bus pour sortir de l’impasse le transport public dans le Grand Agadir.
Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration de l’agence du transport urbain, les autorités auraient proposé la mise en circulation de 20 bus qui seraient affrétés par le ministère de l’Intérieur pour résorber le problème provisoirement, en attendant une solution radicale. Les élus et présidents des communes du Grand Agadir, réunis en urgence vendredi dernier, ont sollicité une audience auprès du ministre de l’Intérieur pour trouver une solution viable et offrir un transport digne des usagers d’Agadir.
Le transport public dans la ville est handicapé par une succession d’années de mauvaise gestion, un parc vétuste, des engagements financiers des communes du Grand Agadir dans le cadre d’un programme contractuel, pas toujours honorés…et un préjudiciable cumul des dettes. Cerise sur le gâteau, on se rappelle que le wali est intervenu dans ce qui allait devenir par la suite l’affaire Alsa, saisie par le tribunal commercial d’Agadir et jugée par ce dernier au détriment du wali ; un jugement qui sera confirmé par la Cour d’appel de Marrakech.
En attendant que ce cafouillage se dissipe, les 22 mille étudiants à l’Université Ibn Zohr sont obligés d’avoir recours au système D et de prendre leur mal en patience.