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Cette rencontre, la 11e depuis plus d'un an et demi, a été la première depuis l'arrivée au pouvoir du président modéré Hassan Rohani. Toutes les précédentes réunions s'étaient soldées par des échecs.
Elle aura permis une prise de contact entre la nouvelle équipe de négociateurs iraniens et les experts de l'agence. Téhéran devrait confirmer "sa forte volonté" de coopérer avec l'AIEA, comme l'avait déjà déclaré Reza Najafi, le nouvel ambassadeur auprès de l'agence à la mi-septembre. Mais elle pourrait aussi être l'occasion pour l'Iran de faire un premier geste concret, même si la conclusion d'un accord global paraît prématurée.
L'agence, qui vérifie régulièrement les installations nucléaires de l'Iran, enquête sur le pays depuis plus de 10 ans afin de déterminer si son programme est purement pacifique, ce qu'elle n'est toujours pas en mesure de dire faute, selon elle, de coopération du régime islamique.
Si les négociations au niveau diplomatique avec le groupe des 5+1 (les cinq pays du Conseil de sécurité de l'ONU -- Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France -- plus l'Allemagne) portent sur le programme nucléaire actuel de l'Iran, notamment les activités sensibles d'enrichissement d'uranium, celles entamées début 2012 avec le gendarme de la non-prolifération nucléaire concernent le passé.
Dans un rapport en novembre 2011, l'AIEA avait présenté un catalogue d'éléments indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être ensuite, notamment sur la base militaire de Parchin près de Téhéran à laquelle l'agence demande l'accès, en vain jusqu'ici.
L'Iran dément catégoriquement avoir, ou avoir eu, de telles visées, ce que le président Hassan Rohani a réaffirmé à la tribune de l'ONU. L'objet des négociations avec l'AIEA consiste à mettre au point un accord permettant aux inspecteurs de l'agence onusienne de vérifier si ses soupçons sont fondés ou non.