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Chaque jour qui passe nous permet de mieux jauger l’inhumanité dont Israël est capable et son mépris souverain du droit international tout en nous renvoyant l’image des souffrances que cette attitude arrogante induit pour le peuple palestinien.
Mais à quoi faut-il s’attendre de la part d’un Etat qui a toujours perçu ses rapports privilégiés avec les Etats-Unis et certains pays d’Europe comme une prime à l’agression et qui se drape derrière leur soutien pour commettre l’innommable, puisqu’il est convaincu qu’ils vont faire barrage contre son éventuelle condamnation et même d’absoudre tous ses crimes ?
Beaucoup a certes été dit et écrit sur la sauvagerie de Tsahal, mais à vrai dire pas assez pour rapporter toute la barbarie dont elle est capable s’agissant de la question palestinienne.
Même les ressortissants étrangers et les représentants de pays considérés pourtant comme proches amis d’Israël n’en sont pas épargnés comme en atteste l’agression, voire l’acte de piraterie caractérisé que la marine sioniste a commis contre les pacifistes embarqués à bord de la «flottille de la liberté» dont un ancien prix Nobel de la paix, des députés européens, un député marocain, des écrivains engagés et des journalistes. Lesquels n’avaient d’objectif que d’apporter à manger et à boire à la population de Gaza soumise depuis l’opération «Plomb endurci» à un embargo aussi illégal qu’inhumain.
Tout le monde savait certes la volonté d’Israël d’assoiffer et d’affamer les habitants de ce territoire palestinien en maintenant à son encontre un blocus illégal et scandaleux, mais d’aucuns avaient, toutefois, du mal à imaginer qu’Israël soit capable d’attaquer, au petit matin et dans les eaux internationales, une flottille de six bateaux affrétée par des ONG, de tuer froidement certains de ceux qui étaient à bord, d’en blesser d’autres et de prétendre, sans vergogne, qu’il a commis pareille forfaiture dans le but de se défendre.
Par cet acte barbare et sanglant, Israël n’a fait que réitérer sa volonté de continuer à faire perdurer le mal. Autrement dit, qu’il souhaite rayer de la carte tous ceux qui ne cessent de combattre à mains nues la tyrannie dont le peuple palestinien subit les affres depuis la spoliation de la terre de Palestine en 1948. Les méthodes usitées depuis par l’Etat sioniste confinent non seulement à l’extrémisme et au terrorisme d’Etat, mais aussi au crime contre l’Humanité.
Toutes les chancelleries du monde, l’ONU, l’Union européenne et la quasi-totalité des institutions internationales et régionales se sont certes dites choquées, voire indignées par l’agression commise par Tsahal contre «la flottille de la liberté», mais les mots ne suffisent plus ! Désormais il faut des actes et rien que des actes. Notamment de la part de pays comme le Maroc dont des ressortissants viennent de faire les frais de la barbarie israélienne.